Consommer autrement grâce à une monnaie complémentaire, éthique, locale et non capitalisable. C’est désormais possible à Toulouse grâce à la monnaie solidaire lancée par la mairie de Toulouse, appelée sol-violette. Sa création a pour but de renforcer les échanges économiques locaux, et de contribuer au développement d’une économie fondée sur des valeurs éthiques, écologiques et sociales. En quête d’une solution pour garantir l’authenticité de ces coupons, la mairie a souhaité protéger ses sols-violettes avec des Code à Bulles de Prooftag.
La délégation à l’économie sociale et solidaire créée par la mairie de Toulouse travaille sur le lancement de cette monnaie complémentaire éthique et locale depuis 2010. Sa création a pour but de renforcer les échanges économiques locaux, et de contribuer au développement d’une économie fondée sur des valeurs écologiques et sociales. C’est en adhérant à l’association Sol que les Toulousains peuvent changer leurs euros en sols-violettes au Crédit Municipal ou au Crédit Coopératif. Les sols sont utilisables dans une quarantaine d’entreprises de la ville. Un sol est équivalent à un euro. « Cet argent n’est pas une alternative à l’euro mais permet à des personnes modestes de consommer localement, avec une monnaie non spéculative », explique Pierre Cohen, maire de Toulouse.
Pour garantir la valeur des Sols Violettes, il était nécessaire d’empêcher toute tentative de fraude en traçant et sécurisant chaque billet. Ainsi, chaque titre émis est équipé d’un « Scellé à Bulles », garant de l’authenticité et de l’intégrité du bon. Ce scellé est une garantie de confiance pour les commerçants ou entreprises affiliés, et un argument pour l’Association Sol-Violette de rapidement agrandir son réseau d’échange.
« Grâce au Code à Bulles proposé par Prooftag, nous avons pu donner vie au projet Sol-Violette très rapidement pour un coût en parfaite adéquation avec la taille de notre expérimentation », déclare Frédéric Bosquet, responsable du projet Sol-Violette à la mairie de Toulouse et coordinateur national. Nous avons reçu l’approbation des organismes de crédit impliqués dans le projet ainsi que l’appui de la Banque de France pour l’utilisation de cette technologie innovante. »
Commentez