« Le modèle français de sécurité incendie a limité de manière considérable les impacts humains et matériels des sinistres dans la plupart des bâtiments », affirme Romain Canler, délégué général de la Fédération française des métiers de l’incendie (FFMI). Une thèse partagée par l’Association des ingénieurs et cadres spécialistes de la maîtrise des risques incendie (Agrepi), comme en atteste la signature d’une convention entre les deux organisations qui ont ainsi souhaité réaffirmer leurs convictions concernant la sécurité incendie. Ce modèle français s’articule autour de plusieurs axes. En premier lieu, la compétence et la formation des professionnels, tant dans le domaine public (pompiers) comme dans le secteur privé. Mais aussi la qualité des produits et des services, certifiés par des organismes indépendants. Enfin, une réglementation suffisamment précise pour qu’elle ne soit pas source de contentieux et suffisamment évolutive pour prendre en compte les besoins des exploitants.
Simplification, pas simplisme. « Nous vivons actuellement une période de changement profond dans la production, l’interprétation et la diffusion de la réglementation incendie, ajoute le délégué général de la FFMI. La volonté de simplification ne doit pas se traduire par un abaissement du niveau de sécurité. » Au travers d’actions communes de communication, la FFFMI et l’Agrepi entendent contribuer à la diffusion d’une véritable culture de sécurité incendie. La première manifestation aura lieu le 28 novembre de 09h30 à 12h00, à l’occasion d’une série de conférences consacrées aux portes coupe-feu à la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Et Roman Canler d’ajouter : « Notre objectif est d’apporter des éclaircissements techniques mais aussi de provoquer une prise de conscience grâce à des informations pédagogiques. »
Caroline Albenois
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