Après le Museum d’Histoire naturelle l’année dernière, la BNF en 2012 ou encore le tunnel de l’A 86 en 2011, c’est au tour de la centrale nucléaire EDF de Saint-Laurent-des-Eaux (41) de se voir récompensée pour ses efforts en termes de prévention, de détection et de lutte incendie. « L’établissement utilise la totalité des outils de sécurité incendie : détection électronique, extinction, évacuation, explique Jean-Bertrand Heyral, délégué adjoint de la Fédération française des métiers de l’incendie (FFMI). La centrale a établi en outre plusieurs partenariat avec les services locaux : SDIS, préfecture. Ils bénéficient donc de ces moyens supplémentaires. »
Procédures exemplaires. L’année dernière, 70 exercices incendies en collaboration avec les pompiers ont été organisés au sein de la centrale. « L’Oscar récompense aussi la qualité de formation de leurs opérateurs, ajoute Romain Canler, directeur général de la FFMI. Le risque nucléaire suppose une vigilance accrue. Grâce à ce prix, d’autres secteurs industriels pourront s’inspirer des procédures de Saint-Laurent-des-Eaux. »
La remise de l’Oscar de la Sécurité Incendie aura lieu le 24 juin à l’Automobile Club de Paris, en présence du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. La nouveauté cette année, c’est la conférence et les deux tables rondes organisées sur le thème de la simplification des normes et de la déréglementation. L’ensemble des intervenants (représentants des pouvoirs publics, services d’incendie et de secours, assureurs, élus, exploitants et professionnels) débattra autour des trois questions suivantes : Quels sont les clés du succès du modèle français de la sécurité incendie, comment s’est-il constitué? Peut-on le faire évoluer sans abaisser le niveau de sécurité des français ? Quelles sont les pistes d’amélioration ?
Caroline ALBENOIS
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