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Risque incendie

Incendie : le drone-pompier EHange atteint le sommet des grattes-ciel

Capable de s’élever jusqu'à 600 mètres, ce drone chinois pourrait bien révolutionner la lutte incendie. Il embarque six roquettes d’agents extincteurs, une lance à incendie ainsi qu’un canon à eau. Sa mission ? Étouffer les incendies aux étages les plus difficiles d’accès.

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Grâce à ce drone équipé de lances à incendie, les pompiers pourraient atteindre les étages les plus élevés d’un bâtiment.
© EHang

Parmi les incendies les plus difficiles à maîtriser, les foyers de bâtiments rendent l’intervention des pompiers périlleuse. En particulier si le feu se déclare aux étages supérieurs, car l’accès à la zone s’avère risqué. Pour y parvenir, les soldats du feu doivent déployer des dispositifs musclés. Mobilisant grandes échelles, nacelles et lances à eau. Pour leur venir en aide, le constructeur de drones chinois EHang a reconverti son nouveau taxi-drone en un dispositif de lutte contre les incendies. 

Un taxi qui file à 130km/h

A l’origine, le EHang 216 a été conçu pour le transport de personnes. Cet engin biplace mesure 1,77 m pour une envergure de 5,61 m. Capable de soulever jusqu’à 220 kg, il atteint une vitesse maximale de 130km/h sur 35 km. 

Un véritable arsenal anti-incendie

Dans l’attente de sa licence taxi, le fabricant a transformé son UAV électrique en pompier volant. Pour cela, il l’a armé de six lanceurs d’agents extincteurs placés sur le toit par grappes de trois. À l’avant, une lance à incendie alimentée par un canon à eau sous le cockpit. De quoi larguer 150 litres de mousse et de catapulter l’eau à dix mètres de distance. 

Un système de visée à laser

Pour une frappe de précision, EHang 216 bénéficie également d’un système de visée à laser ainsi que d’une caméra infrarouge. Enfin, l’engin peut atteindre une hauteur de 600 m. Pratique en cas d’incendie au sommet d’un gratte-ciel…

Ségolène Kahn

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