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Risques industriels et environnementaux

Hymatom intègre 4 technologies dans sa protection périmétrique

Son système de surveillance des clôtures associe à la vidéo haute définition trois technologies de détection d'intrusion. La complémentarité des 4 technologies est utilisée pour sécuriser tous les types de clôture, en toutes circonstances. L’analyse immédiate de la qualité des signaux par le système évite les fausses alertes.

Dans le domaine de la sécurité des clôtures, aucune technologie de surveillance et de détection ne suffit à elle seule à assurer une protection intégrale. Pas même la vidéosurveillance. En effet, les périmètres sont des sites complexes en termes d’environnement et de variété des zones à protéger. De plus, comme les clôtures sont ajourées, il est parfois difficile de distinguer, sur les images vidéo, ce qui est à l’intérieur de l’enceinte de ce qui est à l’extérieur. « Et puis toutes les intrusions ne sont pas des attaques. Un exemple : de plus en plus de renards circulent dans les zones industrielles. Or un renard et un homme à quatre pattes ont à peu près le même gabarit. » remarque Bernard Taillade, président de la société Hymatom, basée à Vendargues (34). Pour améliorer la fiabilité des alarmes, Hymatom, qui a réalisé 3 millions de chiffre d’affaires en 2013 avec 23 salariés, a intégré les technologies de détection de chaque type d’attaque à un système de vidéosurveillance dans son nouveau système baptisé  »Detect 4 U » (prononcez Detect for You)..

Détecter tous les types de franchissement. Ce système répond aux trois façons de franchir une clôture : l’escalade, la découpe et le saut sans appui par-dessus l’enceinte. Detect 4 U comporte ainsi un système de détection pour chaque mode de franchissement. Tout d’abord, en cas d’escalade (avec ou sans échelle), des capteurs piézoélectriques installés sur les poteaux détectent les contraintes ou vibrations mécaniques exercées par l’intrus sur la clôture. En cas de découpe, ce sont les vibrations sonores audibles qui sont enregistrées. Enfin, le saut par-dessus (sans contact) est détecté par la rupture d’un faisceau infrarouge qui court tout au long de l’enceinte. De cette manière, tous les modes de franchissement sont pris en compte. Et ce, quelle que soit la constitution des clôtures (souples, rigides ou semi-rigides). A ces trois procédés de détection, Hymatom rajoute une caméra haute définition tous les 50 m de sorte à repérer l’intrus grâce à la vidéosurveillance.

Analyser les signaux. Car la vidéo reste au cœur du système. Principale raison : sans elle, il est impossible de disposer d’informations suffisamment détaillées. En outre, les boîtiers des caméras sont utilisés pour plusieurs applications. Tout d’abord, ils émettent le faisceau infrarouge. Ensuite, ils l’analysent. « C’est la caméra haute définition qui analyse la rupture des faisceaux. Le système est donc beaucoup plus précis que la photocellule qui est habituellement utilisée », explique Bernard Taillade. Troisièmement, les boîtiers examinent les courants électriques émis par les capteurs en réaction aux vibrations mécaniques ou sonores. Leur forme et leur amplitude sont comparées à une bibliothèque d’événements type. L’échantillonnage a été réalisé à partir d’intrusions en grandeur réelle mais aussi d’accidents naturels ou humains non malveillants (ex, un impact de ballon). Cette analyse des informations préalable au déclenchement de l’alarme, élimine les situations de fausse alerte.

Gérer un seul dispositif. Précisons que le système est nativement IP et PoE (Oower over Ethernet) et que toutes les informations (alarmes et vidéos), ainsi que l’énergie, sont transmises par le câble Ethernet et centralisées pour être analysées. « Vidéo et détection sont un seul et même dispositif conçu pour répondre à toutes les éventualités », conclut Bernard Taillade.

Marlène Bourderon

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