Quelles nouvelles évolutions observez vous en matière de vidéoprotection ?
Il existe une nouvelle tendance, c’est la vidéoprotection nomade. Il s’agit d’une solution sans fil, donc facile à déployer, qui offre plusieurs intérêts. Par exemple, elle peut être mise en œuvre ponctuellement en prévision d’un grand événement ou pour suivre l’évolution d’une crue ou durant la saison estivale afin surveiller certaines installations sensibles.
En quoi consiste une solution de vidéoprotection nomade ?
Elle est constituée d’un boîtier renfermant un enregistreur d’images et un système de transmission auquel s’ajoute une caméra fixe ou mobile du marché. Les images seront alors acheminées par le réseau des opérateurs mobiles en mode 3G ou 4 G. Ce type de solution admet aussi des logiciels dits intelligents afin de lire par exemple automatiquement une plaque d’immatriculation ou déclencher des alertes. Les boîtiers s’installent en haut des mâts, des pylônes ou des bâtiments publics. Ils fonctionnent avec des batteries qui se rechargent en général la nuit, sur le réseau d’éclairage public.
Quels autres avantages procurent cette technologie ?
A la différence des réseaux de vidéoprotection classique, les images transmises par les caméras nomades peuvent être partagées entre plusieurs intervenants. Par exemple, la police municipale pourra donner très rapidement un accès à la police nationale sans qu’il soit nécessaire de créer une infrastructure. Et sans être limité par les distances de transmission. En revanche, il faut s’assurer que le territoire est couvert par la 3 G et que le réseau dispose d’un débit suffisant pour transmettre les images.
Propos recueillis Éliane Kan
Commentez