Annoncé fin juillet dernier, la version 5.5 de Security Center, la plate-forme de sécurité sur IP unifiée à architecture ouverte du canadien Genetec, associe contrôle d’accès, vidéosurveillance, reconnaissance de plaques d’immatriculation (Rapi) et communications. Sans oublier un nouveau mode de reprise après sinistre, des fonctions d’authentification et de chiffrement améliorées, un archivage vidéo et une gestion des exportations optimisés ainsi que la prise en charge d’un choix plus vaste de matériel de contrôle d’accès.
Géoréférencement optimisé
Côté reprise après sinistre, Security Center 5.5 facilite la configuration des serveurs de fichiers afin de basculer aisément vers des machines de secours hébergés dans des sites distants. Les entreprises peuvent mettre alors en œuvre des plans de reprise après sinistre plus élaborés pour leur plate-forme de sécurité. En clair, les serveurs de basculement peuvent prendre immédiatement le contrôle et garantir ainsi la continuité de l’accès à leur plate-forme de sécurité ainsi que la protection des employés et des ressources. Par ailleurs, la fonction de surveillance cartographique offre une mise à l’échelle améliorée des cartes des zones à observer. De quoi zoomer aisément sur les cartes (en avant et en arrière, qu’il s’agisse de plans ou d’images satellite). De plus, une option de géoréférencement d’objets dynamiques a été implémentée sur sur la carte pour faciliter la géolocalisation d’objets ajoutés à la carte. Autre fonctionnalité : les couches cartographiques sur lesquelles l’utilisateur peut ajouter ou supprimer les détails d’une carte en temps réel afin d’élargir ou de restreindre la vue d’un site. Pour simplifier encore la gestion des alarmes, Security Center 5.5 offre des fonctionnalités de filtrage et de regroupement des alarmes. Les opérateurs peuvent ainsi regrouper visuellement les alarmes par type, statut ou priorité et gérer des groupes d’alarmes, les réceptionner ou les transférer.
Maintien du chiffrement des accès aux flux vidéo
Côté cybersécurité, l’éditeur canadien s’appuie sur les mesures de cybersécurité avancées déjà présentes dans la version 5.4. Lesquelles offrent un protocole renforcé qui protège contre le piratage potentiel de ce système d’information de sécurité, notamment contre les accès en interne non autorisés. Lorsque les utilisateurs demandent l’accès aux flux vidéo, de nouvelles étapes d’authentification et d’autorisation permettent de protéger la confidentialité des données vidéo. Seules les demandes sécurisées de flux multimédias sont acceptées par défaut, et garantissent que l’application ou la personne qui a effectué la demande est authentifiée. Cela permet d’éviter les demandes non autorisées. L’autorisation des demandes de vidéo est soumise à une authentification avec jeton.
Gestion des clips vidéo et des instantanés
Security Center 5.5 permet également aux utilisateurs de gérer au mieux le contenu exporté ou enregistré, tel que les clips vidéo et les instantanés, ce qui facilite les modifications avant le partage en interne ou en externe. Les utilisateurs peuvent ainsi flouter ou masquer des instantanés à des fins de confidentialité, modifier des clips vidéos enregistrés pour supprimer du contenu sensible ou peu intéressant, puis exporter à nouveau les clips finaux, en y ajoutant des signets pour mieux qualifier une scène enregistrée, etc. Le partage s’effectue simplement en exportant des vidéos au format MP4, largement utilisé. Cela permet d’utiliser des lecteurs vidéos standard, et non propriétaires. Au niveau du contrôle d’accès, Security Center 5.5 prend en charge les tout derniers micrologiciels s’exécutant sur l’appliance SynergisMC Cloud Link, les contrôleurs Mercury Security et les serrures électroniques sur IP d’Assa Abloy.
Erick Haehnsen
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