Pouvez-vous nous présenter Finsécur ?
Créée en 2000, et basée à Nanterre (92), Finsécur (230 personnes, 30 millions d’euros de CA 2013) est une société française indépendante de haute technologie qui s’est consacrée à la conception et à la fabrication de systèmes de sécurité incendie.
Nous sommes avant tout fabricants mais nous proposons aussi une large gamme de services pour accompagner nos clients. Cela va de l’étude et la conception du système de sécurité jusqu’à l’assistance à la mise en service et même à la formation de l’exploitant. Pour les grands comptes nationaux nous offrons des prestations clé en main.
Quels sont vos produits ?
Nous fabriquons tous les produits composant un système de sécurité incendie, les équipements de contrôle et de signalisation (ECS), les centralisateurs de mise en sécurité incendie (CMSI), les détecteurs automatiques et les Unités d’aide à l’exploitation (UAE) conçus par notre service de Recherche et Développement. Nous déposons donc régulièrement des brevets.
Economes en énergie et en matières premières, nos produits facilitent la vie des installateurs et des exploitants grâce à une ergonomie étudiée et au développement de logiciels de programmation ouverts. Nous fabriquons une gamme complète du type 1 au type 4, nos matériels sont certifiés EN, CE CPD et NF. Nous avons également développé un Système d’extinction automatique à gaz (IEAG).
Pouvez-vous nous présenter votre système d’extinction automatique à gaz ?
Certains détecteurs spécifiques envoient l’information à la centrale et celle-ci va piloter les bouteilles de gaz pour éteindre l’incendie. Cet agent d’extinction est particulièrement adapté pour des locaux dans lesquels les conséquences d’un sinistre peuvent être importantes (data center, bibliothèques, salles d’archives, musées…) sans endommager les équipements et les produits présents. L’incendie est stoppé par privation d’oxygène. Les gaz inertes offrent l’avantage de ne pas détruire la couche d’ozone.
Le métier de fabricant de matériel de sécurité incendie est très pointu au niveau normatif car il faut une grande précision et une grande rapidité de détection. Et sur le plan technologique, il faut produire en masse des produits strictement similaires. Par exemple, du premier au millionième, les détecteurs de fumées doivent être parfaitement identiques.
Il faut donc une fiabilité au niveau de la fabrication sur les chaînes de production, mais également une fiabilité du produit installé, dans le temps. Il faut aussi que les équipes du site soient formées à une bonne utilisation. Nous sommes organisme de formation agréé non seulement pour nos équipes mais aussi pour nos clients.
Quels sont vos marchés ?
La détection est obligatoire pour les établissements recevant du public (ERP) : hôpitaux, collèges, lycées, salles de spectacles, cinémas, hôtels… Il y a aussi une clientèle industrielle qui souhaite protéger ses installations. Elle est parfois poussée par les exigences des assureurs. Nous avons équipé la Tour IGH Carpe Diem récemment inaugurée à La Défense.
Quels sont vos axes de développement ?
Il y a 4 ou 5 ans nous avons acquis une filiale au Royaume Uni pour fabriquer notre détecteur linéaire. Celui-ci est utilisé pour protéger les entrepôts et les halls qui ont une grande hauteur sous plafond. L’Europe est notre prochain axe de développement.
Quelles sont les nouveautés 2014-2015 ?
Des produits pour le marché européen et français. Il y a plusieurs défi sur le marché de la détection incendie. Par exemple, celui de l’alerte visuelle. La nouvelle norme EN 54-23 définit la portée, la puissance et l’intensité lumineuse des flashs. Il faut que le flash soit visible du plus grand nombre. Pour être suffisamment visible, il faut implanter des flash en nombre suffisant. On aura un produit qui répondra à cette norme sur le salon d’expoprotection. Nous aurons aussi une gamme radio qui répond à la norme radio EN 54-25. Dans un système classique, on a des câbles. Ici, pour assurer le même niveau de sécurité et de fiabilité, on passe par les ondes radio.
Le système est développé pour ne pas être perturbé par les réseaux GSM, GPRS, WiFi et WiMax. Autre défi d’actualité, la loi impose de retirer d’ici le 31/12/2017 les DFCI (Détecteurs de fumée à chambre d’ionisation classés radioactifs. Ils ont été installés par millions. Il faut être qualifié pour les manipuler et proposer des alternatives pour les remplacer. Nous pouvons faire les deux et avons l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour intervenir.
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