Vibration, variation de température, pression trop élevée ou usure des composants : nombreux sont les facteurs pouvant générer des fuites de gaz frigorifiques sur des installations. Outre les effets néfastes sur la couche d’ozone, ces gaz à effet de serre sont explosifs. Ils peuvent également s’avérer dangereux pour la santé des employés. Surtout dans le cas d’infrastructures imposantes telles que les usines de refroidissement, les entrepôts frigorifiques ou encore certaines salles d’équipements mécaniques. A cet égard, le fournisseur d’instrumentation à gaz de chauffage, climatisation et réfrigération (HVAC -R) Bacharach vient de créer MGS-400, une nouvelle série de détecteurs de gaz réfrigérants portables.
Fluor, CO2 et ammoniac dans le collimateur
Conçus pour des applications industrielles, ces détecteurs ciblent un large spectre de gaz, en particulier les gaz fluorés (HFC, HFO, HCFC), mais aussi le dioxyde de carbone (CO2) ou encore l’ammoniac (NH3). Pour ce faire, ils peuvent embarquer jusqu’à huit canaux de capteurs avec communication numérique reliés à une application mobile.
Un système centralisé
En cas de fuite, le système est relié à une alarme automatique et centralisée capable de déclencher une ventilation mécanique, par exemple. Pour une meilleure communication entre les différents éléments du bâtiment, les appareils (moniteur de réfrigérant, double capteur) sont connectés selon le protocole industriel Modbus qui offre une connectivité quasi illimitée. Enfin, les certificats d’étalonnage peuvent être générés à partir de l’application mobile et envoyés par e-mail ou partagés vers des plateformes de stockage dans le Cloud.
Une large couverture de standards technique
Ces capteurs ont l’avantage d’être fournis prêts à l’emploi et de s’installer en plug and play. Une opération qui dure cinq minutes, ce qui réduit considérablement le temps de mise en service. De plus, cette opération rend possible une mise en conformité avec des normes telles que le standard ASHRAE 15, la norme canadienne CSA-B52 ou européenne EN 378.
Ségolène Kahn
Commentez