Depuis le 1er janvier 2019 et l’entrée en vigueur de l’article L2314-1 du Code du travail, les mesures se musclent pour lutter contre le harcèlement sexuel au travail. Dans ce cadre, le Groupe JLO, cabinet spécialisé dans les thématiques RH émergentes et le développement de la qualité de vie au travail (QVT), veut encourager les entreprises à agir contre les agissements sexistes et le harcèlement sexuel. Pour cela, le cabinet a mis au point un dispositif de prévention et de sensibilisation basé sur des modules de formations en e-learning et webinars.
Formations en ligne et mini-clips
« S’agit-il d’une remarque déplacée ou d’un compliment maladroit ? » ; « Comment réagir face à un collègue trop entreprenant ? » ; « Mes mini-jupes restent désormais au placard… ». Pour comprendre tous les rouages du sexisme, mais aussi son cadre légal, JLO a mis au point deux formations en ligne, qui s’adressent en particulier aux managers. Ces modules de e-learning, portent sur le sexisme et le harcèlement sexuel ainsi que sur l’égalité professionnelle entre les genres. En complément, deux films pédagogiques de courte durée ont été tournés. Ces mini-clips sont consacrés à la lutte contre le sexisme, les violences et le harcèlement sexuel et à la lutte contre les discriminations et la promotion de la diversité.
L’obligation de nommer un référent
Plus concrètement, le cabinet organise également des formations et des animations au sein des entreprises. Objectif : enseigner aux collaborateurs à détecter les situations sexistes, de harcèlement ou de violences sexuelles. Il s’agit aussi de montrer comment y remédier en termes juridiques. Alors que l’article L2314-1 oblige désormais les entreprises à nommer un « référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes », une formation spécifique a été prévue à cet effet.
Du sexisme pour un tiers des Françaises
Pour rappel, une femme sur trois subit toujours des actes de harcèlement au travail en France, selon l’Institut français d’opinion publique (Ifop) en 2018. Par ailleurs, d’après une étude du cabinet ADP, spécialisé dans la gestion des ressources humaines, plus d’une femme sur deux envisagerait de quitter son emploi en cas d’inégalités salariales dans son entreprise. Pas étonnant, quand on sait que le salaire des femmes en Europe reste de 16% inférieur à celui de leurs confrères…
Ségolène Kahn
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