1300 dirigeants et salariés des entreprises artisanales du BTP ont participé à cette enquête réalisée par l’Association BTP santé prévention. Son objectif : mieux connaître le ressenti des TMS dans le BTP pour améliorer la pertinence des actions de prévention et les cibler plus précisément.
Les résultats de cette étude confirment le fait que le BTP est un secteur dans lequel les risques liés aux activités physiques sont très prégnants. D’un métier à l’autre, les taux de participants signalant au moins un arrêt de travail lié à l’activité physique sont élevés : ils s’échelonnent de 21%, pour les charpentiers, à 64% pour les couvreurs.
> Cette enquête permet de dresser une typologie sommaire des métiers face à ce problème :
– les plus impactés : carreleurs, couvreurs, plombiers, “polyvalents second œuvre” ;
– impactés : charpentiers, maçons, peintres, plaquistes, électriciens, menuisiers, “polyvalents gros œuvre”, polyvalents ;
– les moins impactés : serruriers/métalliers, terrassiers/réseaux.
> Par ailleurs, certaines douleurs seraient caractéristiques de certains métiers :
– “épaules/bras”, “bas du dos” et “genoux/jambes” pour les maçons, les électriciens et les menuisiers.
– “ épaules/bras”, “nuque/cou” et “bas du dos” pour les peintres et plaquistes.
Alors que d’autres métiers paraissent sensibles à de multiples douleurs musculo-squelettiques, notamment les carreleurs, couvreurs, plombiers, “polyvalents second œuvre” et polyvalents. Le “bas du dos”, les “épaules/bras” et les “genoux/jambes” sont les zones de douleurs les plus fréquemment citées par les participants, tous métiers confondus.
Pour terminer, les TMS les plus répandus sont les affections articulaires (tableau 57 des maladies professionnelles). Elles représentaient à elles seules, en 2008, 74 % de la totalité des maladies professionnelles (source CNAM-TS/DRP). Néanmoins, il faut garder à l’esprit que le bas du dos est la zone de douleurs musculo-squelettiques la plus fréquemment citée.
Dans l’échantillon étudié lors de cette enquête, les plus affectés sont les couvreurs (91 %), les charpentiers (74 %) et les aussi les “polyvalents second œuvre” (74 %). Alors que les répondants plaquistes (43 %) et les serruriers/métalliers (45 %) semblent les moins touchés.
> Les résultats complets de cette enquête sont consultables ici
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