Ce nouveau drone est dédié à la surveillance longue portée de jour comme de nuit. Grâce à sa double caméra stabilisée, il peut capturer des images de plaques d’immatriculation ou des visages.
Drone Volt, constructeur de drones civils professionnels mais aussi expert en intelligence artificielle, renforce son offre en matière de sécurité et d’inspection. Le 7 août dernier, l’entreprise, qui réalise un chiffre d’affaires de 7,4 millions d’euros pour 2018, a annoncé le lancement d’un nouveau VTOL (Vertical Take-Off and Landing) [en français : drone à atterrissage et décollage verticaux] qui offre l’avantage de décoller et d’atterrir dans des endroits restreints. Inspiré de son prédécesseur du même nom sorti en 2018, l’Heliplane V.2 intéresse des missions longues et lointaines. Ce nouveau drone peut atteindre la vitesse de 20 m/s, soit 72 km/h. Il bénéficie d’une autonomie de 60 minutes pour voler sur une distance de 10 km en mode avion avec une hauteur de vol allant jusqu’à 150 mètres. Cet aéronef se décline en deux tailles (230 cm ou 270 cm d’envergure) et peut s’utiliser en mode VTOL ou en mode multirotor grâce au démontage de l’aile et de l’empennage.
Capable de résister à des vents de 50 km/h
Résistant, l’Heliplane V.2 est équipé d’un châssis en fibre de carbone et Kevlar ce qui lui permet de résister à des vents de 50 km/h et peut transporter une charge utile allant jusqu’à 1,6 kg. Ce drone se décline sous trois versions, les deux premières intéressent l’inspection et la photogrammétrie tandis que la troisième concerne la surveillance longue portée de jour comme de nuit. Cette dernière est fournie avec Colibri 2, une double caméra pesant 180 g. Elle est équipée d’un capteur optique avec zoom X20 et un capteur thermique. Ce qui permet recueillir des images de plaques d’immatriculation, de personnes ou de visages, indique l’entreprise. Membre du Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (Gicat) et coté sur le marché Euronext Growth à Paris, Drone Volt fabrique dans son usine de Villepinte (Seine-Saint-Denis) ses aéronefs vendus dans différents pays dont le Benelux, le Canada, le Danemark, les États-Unis, l’Indonésie et la Suisse où, d’ailleurs, il est également implanté.
Eliane Kan
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