Le fabricant de radar à onde continue EPSI a bénéficié de l’expertise du spécialiste des solutions pour aéroports Ineo E&S pour implémenter sa solution. Cette dernière vise à sécuriser la partie critique de la zone de sûreté à accès réglementé (PCZSAR) des aéroports.
Les aéroports français élèvent d’un cran la sécurité de leurs zones aéroportuaires. En témoigne un nouveau partenariat entre le spécialiste français de systèmes de surveillance radar par onde continue EPSI et l’expert de l’aviation civile Ineo E&S : les partenaires ont mis au point un système radar PSR pour sécuriser les zones Partie Critique de la Zone de Sûreté à Accès Règlementé (PCZSAR).
Des zones à accès réglementé
Les PCZSAR représentent des zones sensibles à accès réglementé dans les aéroports. Notamment conçues pour le stationnement des avions, elles peuvent également être traversées par du public. Du fait du haut niveau de sécurisation requis, ces zones peuvent s’apparenter à celles d’un Opérateur d’Importance Vitale (OIV) et sont réglementées par la Direction Générale de l’Aviation civile (DGAC).
Une solution interopérable
Pour les partenaires, il s’agissait de répondre à un besoin critique en sécurité des aéroports français en implémentant des radars à onde continue conçus par EPSI. De son côté, Ineo E&S, spécialisé dans les solutions pour les aviations civiles et les aéroports a pu apporter son expertise en matière d’interopérabilité. Et ce, en connectant le radar aux systèmes de sécurité existants comprenant par exemple la vidéosurveillance, la détection intrusion, les alarmes incendie etc.
Une solution inédite
« C’est la première fois que des aéroports français équipent leurs zones PCZSAR de technologies radar à onde continue. Celle-ci répond en tous points aux exigences du secteur aéroportuaire, nécessitant une surveillance 24h sur 24 par tout temps », remarque Frédéric Chaumeil, directeur d’EPSI.
Des radars montés en réseau
Concrètement, le système radar par onde continue développé par EPSI permet la sécurisation et l’optimisation des architectures des sites. Montés en réseau, les radars fonctionnent de manière coordonnée pour détecter les intrusions et les anomalies. Ce qui permet la remontée centralisée d’une seule alarme en cas de détection.
Réduction des fausses alarmes
Grâce à des algorithmes puissants, les radars prennent en compte de nombreux critères comme la pluie, la neige, le brouillard, les angles morts, les obstacles, ou encore les animaux. Ce qui permet de réduire au maximum le risque de fausses alertes. Conçus pour les sites complexes, leur mise en place n’entraîne aucune perturbation des radars aériens.
Un aéroport déjà équipé
Si la collaboration a débuté il y a quelques mois, les partenaires annoncent avoir déjà équipé un aéroport en France, dont le nom n’a pas été précisé. Quoi qu’il en soit, la solution a été dévoilée pour la première fois en juillet dernier à l’occasion des Rencontres des aéroports français & francophones de Marseille, organisées par l’Union des aéroports français (UAF).
Ségolène Kahn
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