Pour répondre aux nombreuses contraintes et configurations d’accès de la ligne express, la compagnie Crossrail a fait appel à Locken. Ce fournisseur de solutions de contrôle d’accès va installer des clés électroniques à induction pour 41 stations du métro londonien.
Prévue pour fin 2018, l’inauguration de Crossrail, la nouvelle ligne de métro de Londres devrait ouvrir ses portes en 2022. Baptisée Elizabeth Line, ce RER express ultramoderne de 100 kilomètres va traverser le centre de la capitale. De quoi changer la vie de près de 1,5 million de londoniens. Pour la sécuriser, la compagnie ferroviaire de transport Crossrail a fait appel à Locken. Ce spécialiste de solutions de contrôle d’accès sans câblage va fournir des clés électroniques à induction Iseo.
De la City à l’aéroport Heathrow
Très attendue par les banlieusards, Elizabeth Line va connecter les villes de Reading (à l’ouest) et de Shenfield (à l’est) distantes de plus de 100 km. Mais surtout, elle va relier plus rapidement l’aéroport d’Heathrow dans l’ouest à la banlieue est, via le quartier des affaires de la City. Elle traversera le centre de la capitale par un tunnel de 21 km de long.
Un coût de 18,9 milliards de livres
Il faut savoir que la construction de cette ligne a débuté en 2009, avec une inauguration prévue en 2018. Or son budget n’a cessé de grimper avec un coût supplémentaire de 1,1 milliard de livres, portant le total de la note à 18,9 milliards de livres. Suite aux dernières annonces, la ligne ne deviendra donc opérationnelle qu’au premier semestre 2022.
41 stations accessibles, dont 10 nouvelles
Quoi qu’il en soit, en termes de contrôle d’accès, la tâche revient à Locken et à sa clé électronique à induction. Insensible à l’humidité et conforme aux normes de résistance à l’effraction, elle devra s’adapter aux nombreuses configurations d’accès présentes sur la ligne. Car, de fait, Elizabeth Line comportera 41 stations accessibles, dont 10 nouvelles. Sachant que les cadences ferroviaires pourront grimper jusqu’à 24 trains par heure dans certains tronçons centraux.
Ségolène Kahn
Commentez