Le fabricant Eries a mis au point un purificateur d’air à lampe UVC doté d’un détecteur de personnes. Ainsi s’active-t-il lorsque la pièce est vide, et se désactive lorsqu’une personne entre.
Alors que la France affronte la cinquième vague de Covid-19, les enjeux sanitaires au sein des entreprises s’avèrent critiques. Outre les gestes barrière pour limiter la contamination des employés, le gouvernement recommande également la désinfection des espaces de travail. Parmi les dispositifs existants sur le marché, les purificateurs d’air se proposent d’éliminer virus, bactéries et spores de l’air ambiant. En témoigne l’UVMob d’Eries, cet appareil mobile qui désinfecte l’air et les surfaces en moins de 5 minutes grâce à des lampes UVC. Son atout : facile à déplacer, il embarque un dispositif automatique de mise en service et d’arrêt programmé.
Une désinfection en 5 minutes
Concrètement, l’UVMob se présente comme une tour à roulette 1,60 m de hauteur. Grâce à ses 4 lampes UVC, il est capable de désinfecter les pièces de 10 à 40 m2 en 5 à 25 minutes en éliminant 99,9 % du coronavirus assure le fabricant. Pour cela, le dispositif envoie ses rayons dans toutes les directions de la pièce.
Une tour au fonctionnement automatisé
Mais ce qui fait la particularité de cette tour réside dans la manière dont elle s’active : sa mise en service et son arrêt sont automatisés. Pour cela, la tour embarque une technologie de détection de personnes qui met en marche les lampes lorsqu’il n’y a personne et qui s’interrompt dès qu’une personne pénètre dans la pièce.
Une télécommande d’activation
Quoi qu’il en soit, il est également possible de piloter le purificateur au moyen d’une télécommande sans fil afin de désactiver l’appareil à tout moment. Cette télécommande informe aussi de la fin du cycle, tandis qu’un compteur horaire indique la durée de vie des lampes pour prévoir le moment de les changer.
Une gaine de protection
En termes de sécurité, les lampes de l’UVMob sont recouvertes d’une gaine protectrice qui les empêche de se briser et donc de disperser leurs quartz dans la pièce. Le fabricant précise qu’il a mis au point lui-même ce procédé de gainage spécial qui bénéficie d’un brevet depuis 2003.
Ségolène Kahn
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