Grâce à cette technologie, ce masque de catégorie 1, conçu par Astra, filtre 99 % des particules de 3 microns. De quoi intéresser les entreprises qui veulent protéger leurs salariés des risques de contamination au travail.
Depuis la crise du Covid-19, de nombreuses entreprises ont élargi leurs activités pour fournir des solutions aux nouvelles contraintes sanitaires. C’est le cas de la PME grenobloise Astra, spécialisée dans la soudure qui vient de mettre au point Ultra, un masque de protection de catégorie 1. Sa particularité ? Il a été confectionné grâce à une technologie de soudure haute fréquence qui lui permet de filtrer 99 % des particules de 3 microns.
Une homologation par l’IFTH
Il faut savoir que, depuis 1925, l’entreprise a développé son savoir-faire autour de l’assemblage de matériaux souples par soudure haute fréquence à destination de l’industrie paramédicale, la protection individuelle et la filtration agro-alimentaire. Récemment, après quelques mois de recherche et développement, l’entreprise a réussi à se servir de cette technologie pour confectionner un masque de protection certifié catégorie 1 par l’Institut français de textile et de l’habillement (IFTH).
Ni colle ni couture
Concrètement, la soudure haute fréquence a permis de réaliser un complexage tri-couche de polyester. « L’équipe R&D a testé de nombreuses combinaisons d’alliage de matériaux. Le processus industriel de la soudure haute fréquence permet d’assembler des matières sans utilisation de colle ou de couture. Ce qui accroît la qualité du produit et le confort d’utilisation », indique Pierre-André Aouizerats, président d’Astra
Une fibre élasthanne
Côté confort, le masque fait l’objet d’une incorporation de fibre élasthanne qui offre une ergonomie suffisante pour s’adapter aux différentes morphologies de visages. Pour l’heure, l’entreprise prévoit de produire 250 000 masques de catégorie 1 les six prochains mois. Elle bénéficie déjà d’un portefeuille de clients prestigieux comme la Banque Populaire en France, Predator aux Etats-Unis et Obara au Japon.
Ségolène Kahn
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