Pour aider les ERP et les entreprises à lutter contre l’épidémie, la start-up Picnic a décidé de convertir ses kiosques. Désormais, ces cabines de 15m2 vont accueillir masques, gel et kits de sensibilisation sanitaire. À terme, ils pourraient même se transformer en centres de dépistage itinérants.
Face à la seconde vague de l’épidémie de Covid-19, les contraintes sanitaires se durcissent pour les entreprises. Pour protéger leurs employés du risque de contamination, elles doivent respecter de nombreuses règles. Comme le port du masque, la distanciation sociale, les gestes barrières ou encore la désinfection des surfaces. La start-up francilienne Picnic a décidé de les y aider.
Des kiosques reconvertis
À l’origine, la jeune pousse basée à la Courneuve (93) s’est fait connaître grâce à des structures mobiles, modulables et autonomes. Personnalisables, elles font office de points de vente éco-conçus, d’information ou d’animation, pour les entreprises. Avec la crise du Covid-19, ses fondateurs, Raphaël Brochard, Nicolas Renou, et Maxime Gautier, ont eu une idée ingénieuse. Ils ont décidé de transformer leurs kiosques éphémères en distributeurs de masques.
Distribution de masques et de gels
La solution s’adresse aux établissements recevant du public (ERP) ainsi qu’aux entreprises et commerces. Concrètement, ces structures prennent la forme de cabines de 15m2, emboîtables, additionnables et ajustables. Derrière une vitre de protection, se tiennent des rangées de masques, avec la possibilité d’ajouter des lotions hydro-alcooliques. Ou encore un dispositif de prise de température par infrarouge.
Vers des centres de dépistage
Dans le respect des gestes barrières, ces structures éphémères peuvent être tenues soit par du personnel protégé par une vitre. Soit embarquer des distributeurs automatiques pour éviter tout contact. Ils peuvent également représenter un outil de communication et de sensibilisation pour les entreprises. Outre la distribution de masques et de gel, ces kiosques pourraient, à terme, se transformer en centres de dépistage itinérants.
Ségolène Kahn
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