Depuis la pandémie, les Français sont plus sensibilisés aux enjeux de la qualité de l’air intérieur sur leur lieu de travail, d’après une étude de Airinspace.
Si la 5ème vague de la pandémie semble s’épuiser, la crise sanitaire aura tout de même éveillé les consciences de chacun autour de la qualité de l’air intérieur. En témoigne une étude réalisée par le fabricant d’épurateurs d’air Airinspace : interrogeant plus de 1 000 personnes, son enquête révèle un attachement des Français à la qualité de l’air dans les bureaux, plébiscitant l’installation d’épurateurs d’air dans leur entreprise.
Une approbation majoritaire
Premier constat, 63% des Français interrogés se sentiraient rassurés par l’installation d’épurateurs d’air en entreprise. « Les Français ont bien compris que les épurateurs d’air sont un élément clé pour réduire la propagation du virus Sars-COV2. Mais les donneurs d’ordre publics et privés français hésitent encore à s’équiper », souligne Stéphane Chatenet, directeur général d’Airinspace.
Les aérosols, principale source de transmission
Il faut dire que depuis la crise, les Français sont beaucoup mieux renseignés sur les modalités de propagation du Covid-19. Ainsi 2 sondés sur 3 sont-ils conscients que les aérosols représentent le principal vecteur de transmission du virus du Coronavirus, devant les contacts directs (29 %) et les gouttelettes (6 %).
Les jeunes parents, plus sensibilisés
D’où une prise de conscience sur la qualité de l’air intérieur : 3 sondés sur 5 se sentiraient rassurés par la présence d’épurateurs d’air dans les lieux où le masque ne se porte pas. Comme par exemple les cafétérias ou les salles de pause. Parmi eux, ce sont les parents de jeunes enfants (72%) qui sont les plus concernés, contre 59% pour le reste de la population adulte.
Une technologie issue de l’aérospatial
Pour rappel, Airinspace est une PME française basée à Elancourt (78). Créée en 2002, elle utilise une technologie de filtration inspirée de la station spatiale internationale pour concevoir ses épurateurs d’air.
Ségolène Kahn
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