Nanotag, société australienne créée en 2009, a développé un système permettant de lutter efficacement contre le vol et la contrefaçon de produits manufacturés de tous types.
Le principe du système Nanotag est d’attribuer un « code ADN » à chaque objet que l’on souhaite protéger. Un nanotag est une microscopique étiquette métallique (nickel, température de fonctionnement de 600 °C) d’un diamètre compris entre 0,3 mm et 1 mm, 5 à 6 microns d’épaisseur (plus petit qu’un grain de sable). Chaque nanotag d’un même lot possède un code alphanumérique d’identification de sécurité unique de 6 à 12 chiffres, gravé de façon indélébile au dessus d’un hologramme sur le substrat du nanotag.
Les nanotags sont en suspension dans un adhésif sensible aux ultraviolets (UV). L’application de cet adhésif avec les nanotags en suspension est effectuée au moyen d’un pinceau ou d’un stylo applicateur ou encore par pulvérisation (spray) sur tout objet de valeur à protéger ainsi que sur ses composants éventuels. D’autres moyens d’installation existent pour les applications industrielles. La description de l’objet, son numéro de série, son code d’identification de sécurité unique, et les coordonnées du propriétaire légitime sont enregistrés dans une base de données sécurisée. Cette base de données sécurisée peut être soit la base de données du client, soit la base de données mondiale Nanotag. Les nanotags marquent tout objet et ses composants de façon permanente, sont pratiquement invisibles et appliqués par dizaines ou centaines en fonction de l’objet à sécuriser. Compte tenu de leur taille microscopique et de leur nombre, de leur excellente tenue et résistance (nickel, 600 °C), il est pratiquement impossible de trouver et d’enlever les nanotags appliqués sur un objet et ses composants.
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