Partager :
Publi-information - Constructeur de systèmes d'interphonie Vingtor-Stentofon, Zenitel France se positionne sur le marché professionnel. Son point fort : ses équipements IP natifs n'utilisent pas de convertisseur (numérique / IP). Il sont directement raccordés au réseau Ethernet, comme un ordinateur. Interview de Christophe Leroy, directeur général de Zenitel France.
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?
Zenitel France est une filiale du groupe Zenitel, créé en 1946 en Norvège (CA 67 millions d’euros pour 2013, 300 personnes). Zenitel est présent en France depuis 1966. Nous construisons des systèmes d’interphonie intégrée pour le marché professionnel de la sécurité. Nous sommes connus au travers de la marque Vingtor-Stentofon, leader du secteur.
Sur quels marchés ?
En France, notre premier marché concerne celui de la santé: hôpitaux, cliniques, maisons de retraite médicalisées. Viennent ensuite le marché des transports et infrastructures (péages d’autoroute, aéroports, ports, parkings, et pour le ferroviaire, métro, tramway, train), le marché des prisons, en neuf et en rénovation. Il faut savoir qu’une prison est composée de différents réseaux d’interphonie: l’interphonie pour les détenus (1 interphone par cellule), l’interphonie de sécurité et d’accès ainsi que l’interphonie de parloir. Il faut avoir un serveur audio suffisamment puissant pour gérer tous les types d’appels dans cet environnement hautement sécuritaire et sécurisé.
Notre troisième marché concerne le tertiaire qui englobe différents segments : les immeubles de bureaux, les bâtiments administratifs, les bâtiments publics (écoles, crèches, musées…), les banques, etc. La liste est longue ! Enfin, nous adressons également le marché de l’industrie (PMI, industrie lourde, industrie pétrolière, nucléaire…). Par ailleurs, les services sécurité des villes tentent à présent d’associer la vidéosurveillance à l’interphonie pour améliorer les relations à l’occasion des appels de détresse car elle fonctionne dans les deux sens. La vidéosurveillance permet de voir l’agression mais, grâce à l’interphonie, on peut entrer en communication avec l’agresseur et la victime – pour la rassurer, par exemple.
Quelles sont les tendances ?
Clairement, l’IP (Internet Protocol). Nous en avons pris le virage en 2002. Au niveau du cœur du système mais aussi des terminaux (interphones). La tendance est à des interphones qui vont au-delà d’un simple appel ou d’une simple communication. Notre particularité est l’IP natif : nos équipements se raccordent au réseau Ethernet comme des ordinateurs !
Quelles sont les nouveautés 2014-2015 ?
Nous allons étendre la gamme Turbine (interphones IP/SIP qui éliminent les bruits de fond parasites) à la vidéo et intégrer une caméra très discrète à l’intérieur de la platine de l’interphone. Comme sur un smartphone. C’est un produit plutôt destiné au tertiaire. Nous déclinons également la gamme Turbine pour l’industrie avec des interphones plus puissants que pour le tertiaire, équipés d’un ampli classé D (niveau le plus élevé) et émettant jusqu’à 120 dB sur un petit haut-parleur. Il a un clavier plus grand et il sort en deux versions industrielles : standard et atmosphère explosive (Atex). C’est unique sur le marché. [Il faut savoir que les certifications Atex coûtent extrêmement cher.] Par ailleurs, nous nous lançons sur un nouveau créneau audio, la sonorisation de sécurité. Notre offre est 100% maison. Nous sommes partis d’une feuille blanche il y a 4 ans. Nous nous démarquons aujourd’hui sur ce marché par la technologie IP native, qui nous permet de réaliser une surveillance détaillée (température, coupure réseau, défaillance HP…) de chaque élément du système et de réaliser une redondance totale, sans aucune contrainte de distance.
Notre nouveau système de sonorisation s’appelle »Exigo ». Nous fabriquons tous les composants: l’amplificateur, le contrôleur, les haut-parleurs et les panneaux d’appels (en version tertiaires et industriels, dont des modèles certifiés ATEX) à partir desquels on diffuse les messages instantanés ou pré-enregistrés.
Commentez