Les progrès technologiques de la vidéo via IP sont tels qu'elle peut aujourd'hui gérer des installations énormes...
Aux Pays-Bas, la gare centrale d’Amsterdam se devait d’étendre son installation de vidéosurveillance. Une installation via des câbles coaxiaux aurait été trop coûteuse. La solution : utiliser le système informatique existant. La technologie de vidéosurveillance d’Indigo Vision a donc été utilisée pour étendre le système de vidéosurveillance traditionnelle de la gare centrale d’Amsterdam. Cette installation peut paraître classique au regard de ce que la société avait réalisé pour les JO d’Athènes : 63 postes de surveillance gérés par 1 250 opérateurs permanents qui supervisaient en direct 47 sites. Le tout était réparti sur 250 kilomètres carrés. Et 2 000 caméras.
La gare centrale d’Amsterdam : la vidéo via un réseau sans fil
Le besoin d’étendre le système actuel de vidéosurveillance analogique de la gare avec 20 dômes supplémentaires a mis en valeur les inconvénients inhérents aux systèmes de vidéosurveillance analogiques. Le coût d’installation de ces nouvelles caméras en utilisant des câbles coaxiaux ou des fibres optiques tout autour de la gare étaient prohibitifs. Q-CAT, un spécialiste hollandais de la sécurité et des télécommunications, en coopération avec Indigo Vision, a développé une architecture utilisant une extension du système informatique existant. Les signaux vidéo analogiques des nouvelles caméras sont convertis en flux MPEG-4 de grande qualité par les encodeurs-transmetteurs VB8000 de Indigo Vision. Les flux de données IP issus des VB8000 sont ensuite transmis, via des passerelles Ethernet sans-fil WaveBridge de la société Wave-Sight, jusqu’au centre de contrôle, où des récepteursWaveMax réceptionnent les données de chaque caméra et les transmettent sur le réseau local. Le système bidirectionnel permet aussi l’envoi des données de télémétrie vers les caméras à travers le réseau sans fil.
Cette approche sans fil innovante a permis d’étendre facilement le réseau existant à tous les points de la gare sans tirer de câbles. Dans le poste de contrôle de la gare, les serveurs d’enregistrement en réseau (NVR) et les postes de supervision de la vidéo et des alarmes (Control Center) sont installés sur le réseau local. Pas moins de quatre NVR fournissent un service d’enregistrement permanent à 25 images par seconde pour l’ensemble des vingt caméras dômes. Le logiciel Control Center permet aux opérateurs de visionner la vidéo en direct et en différé sur toutes les caméras du réseau. En complément, une batterie de décodeurs VB8000 recode les flux Mpeg4 issus du réseau IP en signaux analogiques exploitables à travers la matrice existante de l’ancien système de vidéosurveillance.
Un lien point à point sans fil assure, simultanément, la transmission de chaque caméra vers le poste de police situé à moins d’un kilomètre de la gare. Là aussi, un poste de supervision Control Center permet à la police de visionner la vidéo en direct et les enregistrements. Il est intégré à la matrice analogique locale du poste de police. Bien sûr, les flux vidéo des nouvelles caméras sont aussi accessibles à travers le système de vidéosurveillance central de la société de chemins de fer hollandaise.
Ce projet met en lumière la flexibilité et les bénéfices d’un système de vidéosurveillance en réseaux IP sans fil. Il utilise une solution efficace et peu coûteuse pour étendre les systèmes existants limités dans leur couverture géographique, tout en s’intégrant de manière transparente dans l’architecture analogique. Il peut alternativement servir à la définition ab initio de nouveaux systèmes totalement informatisés où le logiciel control Center remplace avantageusement la matrice analogique.
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Cet article est extrait du Magazine APS n°149 – numéro de mars 2006 (Photos Indigo Vision).
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