Ce spécialiste de la lutte contre la fraude vient d’annoncer l’achat de la start-up suédoise BehavioSec. Cette dernière a développé une solution d'identification sur mobile basée sur la biométrie comportementale.
Trop peu fiables, les mots de passe voient de jour en jour leur popularité diminuer au profit de méthodes d’authentification plus fortes. Reconnaissance digitale, faciale, vocale… du côté du secteur de la biométrie, les innovations se multiplient. Or les utilisateurs éprouvent des réticences à s’en servir. Pour démocratiser la biométrie sur smartphone, le spécialiste de la lutte contre la fraude LexisNexis Risk Solutions vient de faire l’acquisition de la BehavioSec. Cette start-up suédoise a mis au point une solution d’identification sur mobile grâce à la biométrie comportementale. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué.
Des critères comportementaux
Cette jeune pousse scandinave a développé une technologie capable de vérifier en permanence les identités numériques des utilisateurs à partir de leur comportement sur leur téléphone. Il s’agit de la biométrie comportementale : contrairement à la biométrie physiologique, cette technologie repose sur des critères dynamiques liés à l’attitude de l’utilisateur comme par exemple la vitesse avec laquelle il tape sur son smartphone.
Une vérification en permanence
Concrètement, grâce à l’intelligence artificielle, la solution de BehavioSec consiste à convertir des signaux provenant d’écrans tactiles d’un smartphone en des capacités avancées d’authentification. Ainsi elle identifie une personne grâce à des caractéristiques gestuelles. Point fort, la biométrie comportementale peut en permanence vérifier l’identité de l’utilisateur, et non pas seulement en début de session.
Un portefeuille d’identités numériques enrichi
Cette technologie ira rejoindre le secteur Business Service de LexisNexis Risk Solutions dans le but d’enrichir l’offre axée sur l’identité numérique. Dans cette gamme, figure notamment ThreatMetrix, une solution fournissant des renseignements sur l’identité numérique en s’appuyant sur des informations provenant de plusieurs milliards de transactions.
Ségolène Kahn
Commentez