Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Sûreté et sécurité

Bilan positif pour le salon Expoprotection Sécurité

Cet événement consacré à la sûreté-sécurité, la cyberprévention, et la prévention et protection incendie a accueilli près de 170 exposants contre 150 lors du salon APS 2019 qu'il remplace. Cette année encore, les fournisseurs de solutions ont rivalisé d'ingéniosité. Leurs nombreuses innovations ont démontré la bonne santé de ce secteur en phase avec les défis et contraintes de leurs clients.

Joli succès pour Expoprotection Sécurité. Le salon de la sûreté-sécurité, de la Cyberprévention et de la Protection Incendie s’est tenu du 28 au 30 septembre à la fois à la Porte de Versailles à Paris et en version Online. Cet événement a retrouvé son audience avec plus de 6 400 visiteurs professionnels. Soit autant que lors du salon APS 2019.

Trois villages à thème

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Le village cyberprévention a réuni 10 acteurs du secteur.  © TCA

La première formule hybride d’Expoprotection Sécurité a remporté un véritable succès avec 40% des visiteurs inscrits qui ont utilisé la plateforme Online. Près de 3 000 messages ont été échangés entre visiteurs et exposants. Le nombre d’exposants a notamment progressé de 11 % par rapport à 2019 passant de 150 à 167. Parmi ces exposants, une vingtaine d’entre eux ont pris place au sein des trois villages du salon. Lesquels étaient dédiés à la cyberprévention, la gestion de crise et les startups.

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La startup Owlint a reçu un des huit trophées d’Expoprotection Sécurité. DR Sécurité.

Huit pépites au sein du village startup

Les huit pépites françaises réunies sur le village qui leur était dédié ont mis pavillon haut dans les domaines phares du salon. À commencer par Owlint dont la solution d’empreinte numérique intelligente pour prévenir les risques de cybersécurité lui a valu de remporter un des huit trophées de l’innovation décerné par le salon. À proximité de cet acteur en cybersécurité, Khiko a également suscité la curiosité des visiteurs avec son antivol connecté conçu pour détecter les mouvements suspects et envoyer des alertes.

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Le smartphone envoie le code d’accès chiffré via la lumière de son flash. Lina

Contrôle d’accès par la lumière du smartphone

En matière de contrôle d’accès, Lina s’est distinguée avec sa solution sur smartphone basée sur la technologie Li-Fi. Pour s’identifier, il suffit de télécharger l’application dédiée qui utilisera la lumière flash du mobile pour envoyer le code d’accès. « Nous avons déjà pré-vendu notre solution qui sera notamment déployée prochainement dans un bâtiment de 4 500 m² regroupant une centaine de salariés », confiait sur le salon Théo Lazuech, ingénieur en optronique et PDG fondateur de Lina.

Le robot chien Spot fait son show

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Cinq minutes suffisent pour prendre en main ce robot chien. © TCA

Du contrôle d’accès à la surveillance des sites, il n’y a qu’un pas allègrement franchi par la dizaine de fournisseurs de drones présents sur le salon. Outre les drones volants présentés, entre autres, par Azur Drone, Cyberdrone Guarding et Hoverseen, les robots terrestres ont fait sensation. A l’instar d’E4 le robot autonome d’A.I.Mergence destinés à la surveillance des bureaux. Citons aussi le robot chien Spot de l’Américain Boston Dynamics distribué en France par la startup nantaise Intuitive Robots. « Notre rondier est déjà déployé sur une dizaine de sites industriels à des fins d’inspection pour détecter des intrus ou des risques d’incendie », explique un des commerciaux d’Intuitive Robots. Cinq minutes suffisent pour le prendre en main. De quoi susciter l’intérêt des entreprises qui souhaitent automatiser les rondes dans un contexte de pénurie d’agents de sécurité.

De 8 km/h à 30km/h

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Le drone Thalamus dispose d’équipements sonores et lumineux pour faire fuir les intrus. © Scopex pour Global Robotics

Un argument qui plaide sûrement en faveur de Thalamus, l’imposant robot sur roues de Global Robotics, le constructeur qui présentait la nouvelle version de son drone personnalisable sur le stand du distributeur Scopex. Circulant à une vitesse allant de 8 km/h à 30 km/h, l’engin sait aussi bien escalader des sols rocheux que des terrains en pente. « Notre robot est capable de détecter n’importe quelle anomalie dans son environnement et réagir face à une situation inhabituelle », explique Renato Cudicio, président de Global Robotics.

 

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L’analyse vidéo fait la part belle aux algorithmes d’IA © TCA

Pour savoir réagir à n’importe quelle anomalie, ces différents drones embarquent des algorithmes d’intelligence artificielle. Un domaine dans lequel excelle le français XXII Group qui fournit une plateforme SaaS pour l’analyse de flux vidéos à des sites privés et des collectivités. « Les villes peuvent, par exemple, analyser leur trafic routier ou encore détecter des conducteurs qui circulent en contre-sens », explique Thibault Pindat, PDG de l’entreprise qui compte plus d’une cinquantaine de collaborateurs. Les avancées en matière d’intelligence artificielle sont suivies de près par les éditeurs de logiciels de vidéosurveillance. Ces derniers ont démontré sur le salon leur capacité à repérer et suivre en temps réel des individus, voitures et tout autres objets. C’est le cas de Digifort qui propose, entre autres, des moteurs de recherche très pointus. À titre d’exemple, l’agent de sécurité pourra rechercher en temps réel dans le flux vidéo des individus d’une trentaine d’années portant un pull rouge avec des gants bleus. « Pour arriver à un tel résultat, nous utilisons notamment un nouveau moteur de recherche, de l’analyse vidéo et de la reconnaissance faciale », fait valoir François Levy, directeur commercial chez Digifort, un éditeur en logiciel de management vidéo qui compte parmi ses clients le groupe Sanofi, le campus L’Oréal et le groupe Indigo.

Eliane Kan

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