En cas d’intrusion dans ses locaux ou dans sa maison, le fait d’en être informé en temps réel par sa caméra de vidéosurveillance connectée à son smartphone constitue un progrès incontestable. « Mais bien souvent, lorsque l’utilisateur signale cette information aux forces de l’ordre, cela ne déclenche pas nécessairement l’arrivée immédiate de la Police ou de la Gendarmerie. En outre il faut que l’utilisateur soit en mesure de recevoir les alertes », soulève Luc Hallion, directeur du Business Development chez Azur Soft, un éditeur de solutions logicielles pour les professionnels de la sécurité, la téléassistance, la télésurveillance, etc.
Transmission GPRS
A la différence des banques, assureurs et opérateurs télécom, les professionnels de la sécurité ont plus difficilement accès à la clientèle des particuliers, faute d’offre dédiée. Une lacune que vient combler cet éditeur niçois en lançant auprès des télésurveilleurs une solution clé en main et en marque blanche baptisée MySentinel. Cette offre se présente sous la forme d’une caméra autonome embarquant, entre autres, un détecteur de mouvements et une carte SIM. En cas d’intrusion, l’appareil prend des photos et les transmet en mode GPRS à l’application My Sentinel accessible à partir de n’importe quel smartphone.
Autosurveillance autonome avec intervention garantie
Conçue pour les besoins des particuliers et des professions libérales, cette offre disponible sur abonnement mensuel se présente, selon Azur Soft, comme le premier service d’autosurveillance autonome et sécurisé qui garantit aux abonnés l’intervention d’un agent de sécurité. « Nous commercialisons en effet ce pack de surveillance auprès des télésurveilleurs qui veulent valoriser leur savoir-faire auprès de nouveaux clients », indique le business développeur d’Azur Soft. Créée il y a 30 ans, cette PME compte à ce jour 27 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros en 2016. « Notre objectif pour 2017 est d’atteindre 4 millions d’euros », reprend Luc Hallion. My Sentinel y contribuera. Le prix de l’abonnement est proposé à 9,90 euros par mois. Soit un prix inférieur à ceux constatés sur le marché pour un service équivalent et qui se situe en moyenne entre 15 et 30 euros, selon le cabinet MSI Reports qui a fait une étude sur le marché de la télésurveillance publiée en septembre dernier.
Phase de démarrage
En cas de départ en vacances, l’abonné pourra en quelques clics transférer les alertes vers son télésurveilleur qui lui facturera ses services à la carte pour les prestations réellement effectuées. « Aujourd’hui nous sommes en phase de démarrage, nous ouvrons le service région par région », confie Luc Hallion qui veut d’abord implanter My Sentinel en France avant de conquérir l’étranger.
Eliane Kan
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