À travers ce service digital, la mutuelle souhaite prévenir le risque d’accident cardiovasculaire auprès de ses adhérents. Un dispositif que les entreprises pourraient encourager auprès de leurs collaborateurs…
Avec 140 000 décès par an, les accidents cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité en France, selon la Fédération française de cardiologie. Pour lutter contre ce risque, la mutuelle Malakoff Humanis développe un service digital de prévention des AVC. Baptisée Mon Bilan Cardio, cette solution permet de détecter les risques cardiovasculaires via une téléconsultation. Pour cela, l’offre a été développée en collaboration avec Livi, un opérateur de téléconsultations médicales, et Giphar, un groupement de pharmaciens indépendants. De quoi intéresser les entreprises qui voudraient faire de la prévention auprès de leurs employés…
Analyser les facteurs de risques
À travers Mon Bilan Cardio, il s’agit de détecter et d’analyser les facteurs de risque cardiovasculaire. Pour cela, la méthode consiste à identifier les comportements susceptibles d’aggraver ce risque en fonction de certains marqueurs. Dont l’alimentation, l’activité physique, le sommeil, le stress, la sédentarité, l’indice de masse corporelle (IMC), la consommation d’alcool ou encore de tabac.
Un rapport personnalisé
Concrètement, le diagnostic se déroule en trois étapes. Il s’agit d’abord de réaliser une évaluation des risques en ligne à partir d’un espace sécurisé créé par l’assuré. Ensuite, la mutuelle propose un entretien de prévention avec prises de mesures, réalisées par un professionnel de santé – soit un pharmacien, soit un médecin en téléconsultation. Enfin, Mon Bilan Cardio délivre un rapport personnalisé des résultats et oriente le patient, le cas échéant, vers un médecin.
Des algorithmes d’évaluation des risques
En gage de crédibilité, il faut savoir que ce parcours digital de prévention se base sur les recommandations médicales de la Haute autorité de santé. Ses algorithmes d’évaluation des risques, ainsi que les contenus et les restitutions, ont été conçus et validés avec un comité scientifique composé d’experts. Pour l’heure, le dispositif est dans sa phase pilote. Une fois déployé, il sera proposé aux assurés tous les deux ans pour un suivi d’évolution.
Ségolène Kahn
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