C’est une des unités préférées des Français et des Parisiens qui fête ses 200 ans : les sapeurs-pompiers de Paris.
C’est suite au bal tragique de l’ambassade d’Autriche à Paris, donné en l’honneur du mariage de Napoléon Ier et de l’archiduchesse Marie-Louise, qui fit une centaine de victimes, que l’Empereur décida de créer un bataillon de sapeurs-pompiers à Paris. Par décret impérial du 18 septembre 1811, il confie cette mission à un corps militaire, le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris. A cette époque, seul le modèle militaire constituait un gage d’efficacité, d’où la décision de l’Empereur de militariser la première unité de pompiers professionnels de France, et peut-être même du monde.
Depuis, si les techniques ont évolué, la mission est toujours la même : sauver des vies parfois au péril des leurs, comme le rappelle la devise de ce corps d’élite : « Sauver ou périr ». L’année dernière, par exemple, les 8500 hommes et femmes composant la brigade ont sauvé la vie de 20 000 personnes. 191 personnes ont été sauvées du feu en région parisienne. Le pompier parisien travaille 3 200 heures par an, le double de la durée légale du temps de travail. Le coût d’une heure d’intervention pour un engin pompe est de 1 000 euros et de 2 397 euros pour une échelle.
La mission des sapeurs-pompiers concerne quatre domaines d’action :
– la lutte contre le feu (5 % des interventions),
– le secours à victimes et les accidents de circulation (75 % des interventions),
– le risque technologique urbain (15 % des interventions),
– le risque nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC), qu’il soit d’origine industrielle ou terroriste.
Source : BSPP
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