Perception générale sur l’allongement de la vie au travail
50 % l’envisagent sereinement alors que 49 % en ont une perception négative. Les jeunes (77 %) et les cadres (59 %) sont les plus positifs. A l’inverse, les plus proches de la retraite ainsi que les salariés du public sont les plus pessimistes (58 % pour ces deux catégories).
Les raisons d’une attitude positive (50 % des répondants) face à l’allongement de la vie au travail tiennent avant tout à la satisfaction actuelle dans son emploi, c’est à dire à son intérêt (95 % et 100 % dans les entreprises de moins de dix salariés) et aux bonnes conditions de travail (94 %).
A l’inverse, ceux qui envisagent mal l’allongement de la vie au travail pointent en priorité le manque de temps disponible pour les autres projets (58 %), avant de citer des conditions de travail trop difficiles (53 %, mais 62 % des ouvriers et 64 % des professions intermédiaires).
Santé et allongement de la vie au travail
Un peu plus d’un Français sur deux (55 %) se dit inquiet des conséquences de son emploi sur sa santé à long terme. Deux types de risques touchant inégalement les différentes catégories de salariés sont identifiés : d’une part les risques physiques (cités par 66 % des salariés inquiets pour leur santé) et d’autre part les risques engendrés par le stress (cités par 62 % des salariés inquiets).
Inversement, les salariés ne s’inquiétant pas pour leur santé évoquent avant tout une charge de travail supportable (89 %), une bonne hygiène de vie (86 %), un niveau de stress acceptable (86 %) et un travail varié et enrichissant (86 %) comme facteurs de longévité.
Développement des compétences et implication jusqu’à la fin de la vie professionnelle
57 % des personnes interrogées estiment qu’elles pourront continuer à développer leurs compétences d’ici la fin de leur carrière contre 41 % qui pensent l’inverse. 57 % pensent qu’elles seront impliquées dans leur travail jusqu’à la fin de leur carrière contre 40 % qui pensent le contraire.
Ce sont, en fait, en majorité les mêmes : 81 % de ceux qui déclarent pouvoir continuer à développer leurs compétences pensent qu’ils continueront à se sentir impliqués. En revanche, 75 % de ceux qui pensent que leurs compétences stagneront estiment également que leur implication faiblira, preuve que ces deux constats vont de pair.
Comment favoriser l’allongement de la vie professionnelle ?
Avant tout en accompagnant davantage les salariés, les mesures les plus plébiscitées sont notamment la formation régulière des salariés, la valorisation de l’expérience des plus anciens (57 %), la réduction des situations pénibles ou routinières (53 %), la mise en place de mesures contre les risques professionnels (53 %), l’accompagnement des salariés lors de changements organisationnels ou techniques importants (52 %) et l’incitation au travail intergénération (52 %).
En revanche, recruter des seniors ne semble pas vraiment constituer une mesure prioritaire (18 %). Il s’agit donc, avant tout, de modifier profondément le monde du travail afin que les seniors soit mieux intégrés plutôt que d’imposer leur recrutement.
> Les résultats complets du sondage sont disponibles ici.
* 800 salariés ont été interrogés par téléphone à leur domicile du 21 au 29 mars. L’échantillon est représentatif des salariés français actifs occupés de 18 ans et plus – méthode des quotas : sexe, âge, profession, statut professionnel et stratification par région.
Santé et allongement de la vie au travail
Un peu plus d’un Français sur deux (55 %) se dit inquiet des conséquences
de son emploi sur sa santé à long terme. Sans surprise, les ouvriers (71 %),
les salariés du BTP (71 %) et ceux qui travaillent en alternance de jour
et de nuit (69 %) se sentent les plus vulnérables.
Pour autant, deux types de risques touchant inégalement les différentes catégories de salariés sont identifiés :
– d’une part les risques physiques (cités par 66 % des salariés inquiets pour leur santé), qui concernent davantage des hommes (71 %), des ouvriers (85 %) et des salariés du BTP (86 %) et qui se conjuguent pour beaucoup aux risques d’accidents ou maladies professionnelles (cités par 51 % des salariés inquiets)
– d’autre part, les risques engendrés par le stress (cités par 62 % des salariés inquiets) qui vont de pair avec un travail sous pression (60 %) et une charge de travail jugée excessive (57 %).
Ces risques concernent davantage les femmes (69 %), les cadres (78 %), les professions intermédiaires (73 %) et les salariés du secteur des services (68 %). Inversement, les salariés ne s’inquiétant pas pour leur santé citent avant tout une charge de travail supportable (89 %), une bonne hygiène de vie (86 %), un niveau de stress supportable (86 %) et un travail varié et enrichissant (86 %) comme facteurs de longévité.
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