Dans sa newsletter de septembre 2009, le CNPP revient sur un Projet National consacré à l’Ingénierie de la Sécurité Incendie (PN ISI). Ce projet de recherche appliquée regroupe des Institutionnels, des centres d’étude, de recherche et des laboratoires, des universités, des bureaux d’étude, des industriels et des entreprises. Il doit permettre de favoriser le développement en France de la connaissance des méthodes novatrices « d’analyse de la sécurité des ouvrages en situation d’incendie et d’en favoriser l’application ». C’est dans le cadre du PN ISI, que le CNPP a étudié la fiabilité des systèmes sprinkleurs. Cette étude l’a d’ailleurs amené à effectuer des recherches bibliographiques et statistiques sur l’histoire de ces systèmes d’extinction dont le premier exemple date du début du XIXème siècle. Selon les résultats de cette étude :
– « La recherche a montré une diversité importante des taux d’efficacité des systèmes, variant de 75 % à plus de 99,5% en fonction des études et des pays. Ce taux de 99,5 % provient des Australiens chez qui les déclenchements de sprinkleurs sont automatiquement répertoriés par les services de secours. Dans les autres pays, on peut supposer que l’efficacité des sprinkleurs serait plus proche de ce taux de 99,5% mais les sinistres de faible étendue grâce à l’efficacité d’un sprinkleur y sont rarement déclarés car la franchise de l’assurance n’est pas atteinte.
– Autre information capitale : la majorité des échecs est due à un problème de maintenance ou d’adéquation entre le système et le risque, preuve que le suivi dans le temps est gage du bon fonctionnement des sprinkleurs ».
Source : CNPP Info, newsletter numéro 1, septembre 2009.
> Pour en savoir plus, www.cnpp.com
Commentez