Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Un drone pour lutter contre les incendies de forêts

Les pompiers chargés de lutter contre les incendies dans la forêt des Landes peuvent désormais compter sur un nouvel allié : un drone fournissant des données sur la progression des flammes, épaulé par 57 caméras de surveillance, traque le moindre départ de feu...

Les pompiers chargés de lutter contre les incendies dans la forêt des Landes peuvent désormais compter sur un nouvel allié : un drone fournissant des données sur la progression des flammes, épaulé par 57 caméras de surveillance, traque le moindre départ de feu […].

Mais la véritable innovation, ce n’est pas le drone, c’est l’application qui en est faite adaptée au travail des pompiers. Deux kilos, quatre moteurs et autant d’hélices, doté d’une batterie en lithium-polymère et d’une caméra orientable à volonté, ce microdrone est commandé à distance et relié à deux ordinateurs dans le véhicule du poste de commandement : il peut survoler les flammes jusqu’à 150 mètres d’altitude et fournir ainsi simultanément des informations sur le contour du feu et sa progression.

Le drone restitue un flux vidéo en temps réel, géoréférencé puis réinjecté dans une cartographie d’opération. Jusque-là, l’information nous était donnée par radio par un seul officier embarqué à bord d’un hélicoptère. Le drone permet d’avoir une information partagée avec les collègues pour une meilleure prise de décision.

Grâce aux vues verticales fournies par le drone qui traverse sans encombres la fumée, les pompiers parviennent à une connaissance exacte du front du feu, facteur crucial pour engager les moyens de lutte contre l’incendie. Ils bénéficient également d’une cartographie évolutive, leur permettant de renforcer au mieux leur dispositif.

Autre avantage, un coût assez modique – 15 000 à 20 000 euros pour l’aéronef à quoi s’ajoute le système de traitement de l’information, selon le concepteur – comparativement à la mobilisation d’un hélicoptère et d’un pilote. Seuls bémols: une autonomie réduite à quinze minutes et une stabilité fragilisée lorsque le vent souffle à plus de 70 km/h […].

Source : AFP-CatNat.

> Retrouvez l’intégralité de cet article et l’actualité des risques naturels sur le site de notre partenaire CatNat.

Commentez

Participez à la discussion


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.