C’est ce que révèle une analyse de Thomas Niederkrotenthaler, chercheur au Centre de santé publique de la faculté de médecine de Vienne (Autriche) parue dans le journal en ligne Plos One. Cette étude porte sur les catastrophes naturelles qui ont affecté le sud des États-Unis en 2013 où a été enregistrée la troisième série la plus importante de tornades de son histoire.
Le chercheur passé à la loupe les très nombreuses communications entre victimes des tornades afin d’en mesurer l’impact sur la sécurité des personnes. Il apparaît ainsi que les réseaux sociaux, à la différence de la télévision par exemple, proposent une information certes plus difficilement vérifiable mais plurielle, personnalisée et localisée.
Par ailleurs, le comportement des tornades étant extrêmement volatil, les réseaux sociaux ont offert un suivi instantané des points de passage les plus à risque. De quoi alerter les habitants plus rapidement que les autorités publiques. Cette étude va-t-elle inspirer des actions en Europe et en France ?
Erick Haehnsen
Commentez