Il ne manquait à EOS Innovation que de la trésorerie. C’est aujourd’hui chose faire avec l’entrée, pour 1 million d’euros, de Parrot, le célèbre fabricant français de drones, dans son capital social. Une étape capitale dans la stratégie de développement de cette start-up créée en 2010. D’envergure internationale, Parrot annonçait 130 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2012. « Parrot est leader sur le marché des technologies robotiques connectées. Ses dirigeants sont de véritables visionnaires, explique David Lemaître, fondateur d’EOS Innovation. Cet investissement est le signe de la confiance qu’ils portent en notre produit et notre savoir-faire. C’est également un accélérateur pour le déploiement commercial d’e-vigilante, notre robot patrouilleur, et pour la mise en œuvre de son industrialisation. »
Perspectives de projets communs. C’est aux Trophées de l’Innovation de Paris, en décembre dernier, que les dirigeants des deux entreprises se rencontrent. « Notre produit leur a plu. Tout simplement », affirme le fondateur d’EOS Innovation. Pour Henri Seydoux, PDG de Parrot, « cette participation s’inscrit dans notre stratégie de croissance sur le marché des drones civils professionnels. e-vigilante d’EOS Innovation et Jumping Sumo de Parrot partagent beaucoup de similitudes dans la conception et la réalisation de drones terrestres. » e-vigilante, au look très dessiné, dont la commercialisation a été lancée fin décembre 2013, est destiné à la surveillance des sites industriels, plateformes logistiques et entrepôts.
Les sept salariés d’EOS Innovation planchent aussi sur le développement de la version extérieure du robot e-vigilante – ainsi que sur d’autres produits confidentiels dans le domaine de la sécurité. «L’investissement de Parrot est une perspective de développement très appréciable, indique David Lemaître. Nous allons pouvoir profiter de son réseau, de ses ingénieurs, d’un échange de technologies. Nous avons déjà des perspectives de projets communs. » Bref, l’union fait la force.
Caroline Albenois
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