Presque 85% des entreprises ont agi en faveur de la Qualité de vie au travail (QVT) ces 12 derniers mois. Et près de 62% des 122 sondés (responsables RH, responsables HSE, responsables Formation et directeurs généraux) envisagent d’autres actions pour l’année en cours.
Le baromètre pointe l’importance du rôle de la direction pour impulser et soutenir ces actions en faveur de la prévention. Pour 65,2%, c’est l’implication de cette dernière qui reste la condition indispensable au succès des actions engagées. Le manque de sensibilisation des dirigeants aux thématiques de santé et QVT est considéré comme le principal frein à la mise en œuvre d’actions par près de la moitié des répondants.
Fluidifier la communication interne. Ce manque de sensibilisation passe ainsi devant les contraintes budgétaires (46,5%), le manque de visibilité du retour sur investissement (22%), ou le découragement devant un dispositif jugé trop lourd (22%). « Les entreprises doivent créer de nouveaux canaux de communication, explique Frédéric Marchal, responsable de l’offre QVT de CSP Formation. Il faut susciter des espaces d’échange où les salariés puissent exprimer leur ressenti, trouver des solutions à leur problème éventuel, partager des bonnes pratiques et (re)créer du lien. Plusieurs méthodes existent comme les groupes de co-développement, les world cafés ou encore le Peer Coaching (accompagnement entre pairs). »
Les CHSCT sont aussi désignés par les sondés (35%) comme des éléments déclencheurs d’action en faveur de la qualité de vie et santé au travail. « En devenant des oreilles attentives, les CHSCT ont pu mieux sensibiliser et alerter les directions », conclut Laurence Mignard, responsable de l’offre qualité, sécurité, environnement de CSP Formation.
Caroline Albenois
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