Valoriser et récompenser les démarches innovantes en termes de santé au travail, c’est l’objectif d’Harmonie Mutuelle, qui s’associe avec les Chambres de métiers et de l’artisanat. « L’année dernière, nous avons organisé un prix dans huit départements, se souvient Michel Caillet, président de la commission professions indépendantes d’Harmonie Mutuelle. Cette année, nous espérons signer une vingtaine de partenariats et étendre Santé Pro sur toute la France. » Chaque Chambre consulaire fixe ainsi les dates de clôture de dossier, en fin d’année, ainsi que les dates de remise de prix, généralement en janvier ou février.
Le bien-être des salariés et des dirigeants en question. « La santé est un véritable investissement au même titre qu’une unité de production par exemple », reprend Michel Caillet. Un jury composé de membres d’Harmonie Mutuelle, et de la Chambre des Métiers se réunira et, en fonction d’une grille d’évaluation, récompensera les actions originales qui ont un impact sur la santé dans l’entreprise. L’année dernière, de nombreuses entreprises ont été primées : un salon de coiffure avec sièges massants, une société qui faisait venir un professionnel du massage pour ses salariés, une entreprise de gestion des déchets qui a réussi à supprimer la manutention grâce à l’acquisition d’un lève-fût et de transpalettes électriques, etc.
« L’originalité de ce prix c’est aussi de s’intéresser à la santé du dirigeant des TPE et plus particulièrement des travailleurs indépendants, insiste Michel Caillet. Ils sont les parents pauvres de la prévention santé en entreprise. Combien d’entreprises disparaissent parce que le dirigeant tombe gravement malade ? Harmonie Mutuelle souhaite valoriser ceux qui prennent soin de la santé de leurs salariés mais aussi de la leur. »
Trois prix seront décernés par département. A gagner : un week-end détente et bien-être et des coffrets cadeaux sur le même thème. Pour participer, il faut être un professionnel indépendant, inscrit au répertoire de la Chambre consulaire, et être à jour de ses cotisations sociales.
Caroline Albenois
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