Délivré par le Centre national de prévention et de protection (CNPP), le référentiel Apsad R82 définit les exigences techniques minimales applicables aux systèmes de vidéosurveillance. Il donne ainsi des recommandations pour les concevoir, les installer et les maintenir. Afin d’assurer à ses clients la mise en œuvre à la fois performante et conforme de leurs systèmes de sécurité et de vidéosurveillance, Sogetrel, entreprise basée à Issy-les-Moulineaux (92) et qui emploie 1.800 collaborateurs (CA estimé cette année à 200 millions d’euros), vient d’obtenir la certification Apsad R82. « Depuis de nombreuses années, nous sommes détenteurs de la triple certification ISO QSE (Qualité, Sécurité, Environnement), explique Xavier Vignon, président de la société. Nous travaillons pour de grands groupes et des collectivités locales qui sont de plus en plus nombreux à exiger cette certification car elle leur garantit la conformité de leurs installations et simplifie les démarches de demande d’autorisation préfectorale. Il devenait nécessaire de l’obtenir pour répondre aux appels d’offres. »
Des garanties de sécurité déjà acquises. Cette certification, obtenue en six mois seulement, n’a, aux dires du président de Sogretel, pas vraiment changé la vie de sa société. « La majeure partie du référentiel est commune avec celui des normes ISO. Il n’y a pas eu de phase d’apprentissage. En revanche, nous avons pu améliorer la traçabilité interne des processus. » Sogetrel, qui dispose de trente agences en France et en Suisse, a travaillé principalement sur l’une d’entre elles pour la mettre en conformité. Une fois optimisé, ce modèle a ensuite été reproduit dans toutes les agences. La certification Apsad R82, comme toutes les certifications, a un coût. « Plusieurs dizaines de milliers d’euros pour l’audit », précise le président. Sans compter le temps de management pour la préparation dans l’agence témoin. « Les directeurs qualité, technique ainsi que les équipes sur place ont élaboré des plans d’action et des pré-audits pour vérifier notre conformité au référentiel. Mais le jeu en vaut la chandelle », conclut Xavier Vignon.
Caroline Albenois
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