« L’idée de concevoir une unité mobile pour la formation à l’habilitation électrique répond à un réel besoin et offre un service inédit à nos clients », annonce Didier Langlais, fondateur et dirigeant de Cepim, un institut de formation créé en 2002 près de Vannes (Morbihan) au départ spécialiste de la sécurité en mer qui a étendu son activité à la formation en santé et sécurité au travail et à la prévention des risques. Conçue à partir d’un véhicule utilitaire Peugeot Boxer, cette unité mobile offre un espace de 12 m2 capable d’accueillir jusqu’à 12 stagiaires dans un espace modulable pédagogique avec chaises, vidéo projecteur, écran, tableau… Surtout, l’unité mobile embarque l’équipement électrique complet répondant à la norme NFC 18-510 de janvier 2012. Entre autres, des cellules haute-tension, des Equipements de protection individuelle (EPI) pour les habilitations électriques haute-tension, une armoire basse-tension de type tertiaire alimentée en 400 volts en triphasé, une armoire basse-tension de type industrielle alimentée en 400 volts en triphasé, un convertisseur 230 volts / 400 volts triphasé pour l’alimentation des armoires basse-tension, un transformateur BT/HT pour l’alimentation des cellules haute-tension…
Les avantages de cette unité mobile sont multiples. Citons d’abord la proximité du site de travail des stagiaires, pour leur permettre de visiter et d’identifier les installations électriques de leur établissement, la possibilité de disposer des équipements pédagogiques pratiques – et sécurisés – adaptés aux exercices et aux évaluations demandés par la norme NFC 18-510, l’absence de démarches et d’accords pour des interventions sur les installations de l’établissement ainsi que l’absence d’interférence avec le fonctionnement de l’entreprise (coupures d’électricité d’une partie de l’entreprise pour les travaux pratiques, etc.).
Tout le défi de cette innovation »maison » a consisté à optimiser les équipements pour les faire tenir dans le volume d’un véhicule utilitaire Peugeot Boxer élargi et allongé au maximum des possibilités. Le choix, la conception et l’intégration de matériel spécifique ont demandé plus de 6 mois de R&D. « Nous avons défini le véhicule idéal en terme de places, d’équipements et d’exercices pédagogiques et avons travaillé jusqu’à ce que tous les critères initiaux soient validés », reprend Didier Langlais. Investissement: 80.000 euros.
Erick Haehnsen
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