Suivre à la trace le matériel médical, afin de réduire par exemple les risques d’infection nosocomiale, voilà une application que pourrait préconiser le fabricant japonais Sato (CA : 721 millions d’euros, pour l’exercice fiscal clôturé le 31 mars 2014). Spécialisé depuis plus de 20 ans dans la santé, l’entreprise développe des solutions intégrées d’identification automatique et de collecte de données basées sur les code-barres, les QR codes et les codes bidimensionnels empilés, les code couleur ainsi que marquage numérique et RFID. Autant de technologies que les hôpitaux en Europe semblent… bouder. « A travers l’Europe, peu d’hôpitaux utilisent les codes à barres et ce malgré le fait que l’une des préoccupations majeures pour assurer la sécurité des patients et éviter les erreurs médicales coûteuses, passe par une identification précise » commente Makoto Hayama, directeur général de Sato International Europe, qui ne réalise actuellement que 6.3% du chiffre d’affaire du groupe.
Campagne de séduction. Qu’à cela ne tienne ! Fort de ses ambitions sur le marché européen Sato lance un nouveau site internet, healthcare.satoeurope.com, destiné aux professionnels de la santé des pays membres de l’Union qui veulent sécuriser leur matériel médical. En pratique, le nouveau site offre une vue complète de la gamme de produits et services proposé par l’entreprise sur ce créneau. Citons par exemple un bracelet maternité à code-barre destiné à équiper en même temps la mère et son bébé, rendant ainsi pratiquement impossible les erreurs d’identification. En pratique, les deux bracelets doivent être imprimés en même temps. Puis, ils sont rattachés via les code-barres aux dossiers médicaux électroniques des personnes concernés. En cas de besoin, un simple »scan » suffit à retrouver leurs données. « Les hôpitaux sont de plus en plus attentifs à éviter les erreurs qui pourraient mettre la sécurité de leurs patients en danger, c’est pourquoi ils exigent des solutions plus innovantes pour assurer une identification patient plus précise et sans erreur », conclut Makoto Hayama.
Guillaume Pierre
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