En matière de sécurité, mieux vaut prévenir que guérir. Telle pourrait être la devise de D Groupe Logistique qui a investi l’an dernier plusieurs centaines de milliers d’euros dans la sécurisation extérieure des différents sites de ses filiales en France. Des investissements qui se poursuivront en 2015. De quoi conforter ses clients issus des métiers de la reprographie, la banque, le médical, ou encore la distribution de boissons et confiseries. « Nous sommes spécialisés dans la livraison à valeur ajoutée d’appareils que nous déballons et que nous mettons en service in situ », indique Patrick Simon, le directeur technique et opérationnel de Distritec, une des filiales du groupe, en charge du réseau. Domicilié en Ile-de-France, D Groupe Logistique (DGL) compte 19 agences en France. Avec ses 250 collaborateurs dont 200 chauffeurs et 120 cartes grises, il a réalisé 31 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014 contre 29 millions d’euros en 2013.
80% des appareils pris en charge par ce transporteur-logisticien transitent temporairement sur son site de Lognes (Seine et Marne). D’une surface de 12.000 m2, il s’agit du hub national où s’effectuent les tractions quotidiennes à destination ou en provenance des agences du réseau. Le site abrite également les dossiers nationaux de stockage et logistique, ainsi que des prestations techniques à valeur ajoutée (pré-installation, gestion des retours, tri et orientation des produits etc…). A l’instar des autres implantations, ce site a fait l’objet d’une étude menée en interne pour éviter les risques d’intrusion. DGL a constitué une petite en charge de la sécurité des sites. Elle a pour mission de se rendre sur les sites et de proposer l’implantation d’équipements tels que des capteurs anti-intrusion, détecteur de mouvements ou d’ouvertures de portes. Sans oublier bien sûr les caméras de vidéosurveillance. Leurs images sont déportées et centralisées sur des écrans installés dans le service informatique basé au siège francilien. La nuit, en cas d’alarme, une alerte est transmise vers la personne d’astreinte qui peut visualiser sur son smartphone les images délivrées par les caméras en temps réel. « Certaines caméras dômes peuvent zoomer sur des points stratégiques », fait remarquer Julien Jovic, coordinateur régional et directeur du site de Lognes. Les caméras ne sont pas uniquement implantées à l’intérieur du site mais aussi à l’extérieur des bâtiments dont les entrées sont d’ailleurs filtrées à l’aide de lecteurs de badges.
Le site est protégé par des barrières levantes et par des bornes escamotables situées à l’entrée et à la sortie du site. De quoi créer un sas de contrôle afin de filtrer les personnes et véhicules, sous l’œil des caméras de vidéosurveillance. A titre d’exemple, si un attroupement se fait la nuit devant l’entrée du bâtiment, un système d’alerte est automatiquement activé, de même, le système d’alarme couvre la totalité des accès du site et se déclenche dès la moindre tentative d’intrusion. La caméra enregistrera alors automatiquement la scène. « Ce qui permettra de faire à distance de la levée de doute et de dépêcher une équipe d’intervention en cas de besoin », fait valoir le directeur technique du groupe. « Nous avons d’ailleurs noué un partenariat avec Securitas afin de créer des scénarios pour renforcer la surveillance du site », explique Julien Jovic. Par ailleurs, l’entreprise a réalisé un livret contenant des consignes de sécurité qui est remis à ses visiteurs mais aussi à son personnel sachant que toute nouvelle recrue aborde, dans son parcours d’intégration, un volet portant sur les règles de sécurité à observer.
Eliane Kan
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