Le groupe GDF Suez s’intéresse depuis plusieurs années aux drones, notamment pour répondre aux enjeux de maintenance et de surveillance de ses infrastructures. Ou pour développer des services aux clients industriels et aux collectivités publiques en matière de sécurité, de thermographie et de topographie. Via son fonds d’investissement dédié au financement de startups innovantes, GDF Suez New Ventures, le groupe a d’ailleurs récemment pris une participation minoritaire significative dans Redbird, un fournisseur de données par drones civils.
Resté longtemps limité à des applications militaires et de sécurité, le marché des drones s’étend de plus en plus à des usages civils. Le marché mondial des drones (Unmanned Aerial Vehicule) pourrait presque doubler dans les dix années à venir pour passer de 6,4 à 11,5 milliards de dollars par an, selon Teal Group. La France est bien positionnée sur ce marché, qui pourrait y atteindre 300 millions d’euros en 2015, d’après le cabinet Xerfi, notamment grâce à une législation avant-gardiste promulguée en 2012. A côté de l’amont (production) et de l’exploitation des drones, de nouvelles perspectives se font jour sur le marché de l’aval, en particulier dans le traitement et l’interprétation des données recueillies.
C’est là qu’intervient le hackathon de GDF Suez. Par »hackathon », il faut entendre un mélange de bidouille informatique (hack) et de compétition, comme le marathon. Et les thèmes de travail du « Hack the Drone » de répondre aux attentes concrètes des activités de GDF Suez. A savoir : réaliser des mesures métriques à distance à partir d’un drone en interaction avec un opérateur, analyser des points de corrosion ou des zones de déformation sur des tuyauteries ou des canalisations à partir d’un drone en interaction avec un opérateur, neutraliser un drone volant sans mise en danger et sans dégradation de l’environnement d’interception, créer un système anticollision pour drone qui soit léger et bon marché.
Voici la liste des prix :
• Prix « Drone Metering » : 3.000 euros + une incubation de deux mois avec hébergement dans un incubateur BeMyApp + un accompagnement par des coachs et ingénieurs de GDF Suez.
• Prix « Drone testing » : 3.000 euros + une incubation de trois mois au sein de « Paris Innovation Boucicaut » + un coaching par les ingénieurs de GDF suez et de RedBird.
• Prix « Drone neutralisation » : 3 000 euros + un coaching de 2 mois + une incubation de 2 mois au sein d’une filiale du Groupe GDF SUEZ + une visite du Centre d’Excellence Drone de Salon-de-Provence.
• Prix «Drone anticollision » : 1 000 euros + une incubation de 2 mois au sein d’une filiale du Groupe GDF SUEZ + une visite du Centre d’Excellence Drone de Salon-de-Provence.
• Prix Bordeaux Technowest du projet le plus abouti techniquement toutes missions confondues : un coaching + une incubation avec une bourse de douze mois (1.200 euros/mois) pour une personne au sein de l’incubateur Bordeaux TEchnowest en collaboration avec les filiales de GDF Suez.
• Prix Parrot du projet le plus innovant toutes missions confondues : un Bebop pour chaque membre de l’équipe gagnante (dans la limite de 4 personnes).
• Prix de la Fédération professionnelle des drones civils (FPDC) du meilleur compétiteur sur la bataille de drones : une initiation au pilotage de drone en extérieur en Île-de-France…
Les participants gardent tous les droits de propriété du code, design, hardware, etc. de leurs créations réalisées à l’occasion du hackathon. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 24 avril 2015.
Erschkine Lukachewsky
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