Depuis sa création en 2010, Ethera développe des solutions de mesure et de purification qui simplifient le diagnostic, la surveillance et l’élimination de la pollution chimique de l’air intérieur des bâtiments publics et privés. A présent, la start-up, basée à Crolles (38) et Saclay (91), est la première entreprise française à recevoir la déclaration ETV (Environmental Technology Verification). Laquelle a été délivrée, en l’occurrence, par le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE). Il faut savoir que le formaldéhyde, polluant ubiquiste et cancérogène, est présent à la fois dans l’air extérieur et l’air intérieur. Le procédé d’Ethera est une bonne nouvelle pour la sécurité et la santé au travail car, jusqu’ici, la quantification de sa teneur dans l’atmosphère a été loin d’être aussi facile que celles d’autres polluants. En effet, les concentrations rencontrées sont faibles – dans une gamme allant du sub-ppb jusqu’à la dizaine de ppm.
Cette obtention est le fruit d’une démarche initiée il y a deux ans, lors du lancement inédit du programme ETV en France. Ce programme de vérification des performances d’éco-technologies innovantes est le nouvel instrument visant à aider les entreprises mettant au point des technologies innovantes dans le domaine de l’environnement. Il permet de vérifier de manière indépendante les performances des nouvelles technologies environnementales.
La déclaration ETV crédibilise le kit Profil’Air dynamic qui ouvre la voie à des mesures ponctuelles durant des temps d’exposition courts (de quelques minutes à quelques heures). Par ailleurs, ce kit offre une grande précision grâce, notamment, au savoir-faire de la start-up en ingénierie des matériaux nanoporeux. Pour Ethera, qui prépare son déploiement à l’international, cette déclaration tombe à point nommé ! « Nous bénéficions des atouts de la vérification pour crédibiliser nos produits en France et dans d’autres pays où la réglementation n’est pas harmonisée », estime Frédéric Hammel, DG d’Ethera pour qui la formule fait recette puisqu’il pense soumettre prochainement la vérification de la nouvelle station de mesure de la qualité de l’air intérieur NEMo.
Erschkine Lukachewsky
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