« Nous voulons fédérer dans notre réseau les TPE de la sécurité qui, typiquement, emploient 20 à 30 personnes et réalisent un chiffre d’affaires compris entre 3 et 5 millions d’euros. Le réseau Interveille qui compte déjà 250 »Business Partners, soit près de 4.000 collaborateurs partout en France, en a réuni une grande part lors de la première édition du Club Interveille sur un bateaux, le Paris, aux pieds de la Tour Eiffel il y a quelques semaines », explique Raphaël Chain, DG d’Interveille société créée en 1992 et rachetée en 2009 par Global Concept (CA : 170 millions d’euros ; effectifs : 800 collaborateurs).
Point fort, Interveille permet à chacun des partenaires de proposer à leurs clients une solution globale de sécurité : télésurveillance, vidéosurveillance… Ensuite, l’antenne du réseau développe une large gamme de produits : cartes SIM »Machine 2 Machine », entre les capteurs et les centrales d’alarme ainsi que des packs de sécurité qui n’ont rien à envier aux grandes sociétés. A savoir des packs constitués d’une centrale d’alarme (Surtec, Bosch, Axxis-Canon…), de deux caméras de vidéosurveillance dont une infrarouge, de deux détecteurs d’ouvertures, d’un détecteur de fumée et d’une sirène intérieure. « Nous fournissons également à nos partenaires une offre de financement de sorte à ce qu’ils puissent apporter une solution à leurs clients qui n’en ont pas la trésorerie, ajoute Raphaël Chain qui, en l’occurrence, travaille avec les ténors de la place : BNP Leasing Solutions, Locam, GE Capital, Sogelease… Nous pouvons bien sûr adjoindre à ces packs d’autres périphériques : sirènes extérieures, détecteurs de mouvements, détecteurs périmétriques… »
Une chose est sûre : « Nous n’exercerons pas le métier de nos partenaires !, reprend le DG d’Interveille. Nous visons aussi bien le marché des particuliers que celui des professionnels. » Interveille, qui compte organiser deux éditions du Club par an, la prochaine étant prévue cet automne, annonce la mise en ligne au début de l’été de son tout nouveau site Web communautaire. Avec une ambition : « Communiquer au niveau de la marquer pour générer les leads en faveur de nos partenaires, faire en sorte qu’ils échangent des opportunités d’affaires entre eux, notamment pour qu’un membre du réseau accompagne son client dans une région où il n’est pas implanté afin de lui présenter un membre du réseau. » On entre dans l’ère du commerce participatif.
Erick Haehnsen
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