Créée en 2011, la start-up française Drone Volt a présenté sur le salon Batimat, lors du Mondial du bâtiment qui a eu lieu du 2 au 6 novembre au parc des expositions de Paris Nord-Villepinte, Drone Paint, premier drone spécialement conçu pour les professionnels du bâtiment. La jeune pousse, cotée sur NYSE-Euronext Paris (Actions : Mnémo : MLDRV – Code ISIN : FR0012649184 – BSA : Mnémo : DRVBS et code ISIN : FR001286054) a bénéficié, pour ce drone, de l’homologation que la Direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) lui a délivrée pour son Drone Spray. Homologation qui peut étendre le périmètre d’intervention de ses machines à des interventions jusqu’à 30 mètres d’altitude au-dessus de l’opérateur. Les applications visées sont multiples : traitement et nettoyage de surfaces, suivi de chantier, inspection d’ouvrages, travaux de nettoyage, peinture, etc.) avec des conditions renforcées de sécurité au travail pour le personnel puisqu’il n’intervient plus directement en hauteur, notamment en toiture.
Les drones captifs, reliés physiquement à l’opérateur, peuvent peser jusqu’à 8,5 kg. Ce qui permet d’emporter une charge utile importante de produits d’entretien ou de peinture même en milieu urbain. « La France, en construisant un cadre juridique clair et stable, contribue à l’émergence d’une filière industrielle et commerciale de tout premier plan et rend possible de nouveaux usages par les drones », souligne Dimitri Batsis, PDG de Drone Volt. Développé par le pôle R&D de la start-up, le modèle Drone Paint pulvérise par aérosol de nombreux produits : peinture, antirouille, anti-tag, anticorrosion, etc. Il permet aussi de traiter des zones inaccessibles sans mettre en danger les opérateurs, tout en offrant un gain de temps sensible car il n’est plus nécessaire de monter des échafaudages ou de recourir à des nacelles élévatrices motorisées. Forte d’un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros en 2014 (+40%), Drone Volt est, au départ, un leader du drone audiovisuel. La société fournit également l’administration et les industriels pour la réalisation de prises de vue aériennes. Parmi ses clients, la start-up compte le Cern, France Télévisions, la Gendarmerie des transports aériens (GTA), Spie, TF1, la société du Tour de France…
Erick Haehnsen
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