Non seulement la contrefaçon coûte une fortune à l’industrie de l’automobile mais surtout elle représente un réel danger pour les conducteurs qui roulent à leur insu avec des plaquettes de freins, des jantes ou encore des bougies d’allumage contrefaites et donc peu fiables. Dans ce contexte, il est crucial dans de nombreuses situations, notamment lors de la distribution, durant le montage et lors de demandes en garantie, que les composants originaux puissent être différenciés des imitations avec certitude. A cet égard, le fournisseur Tesa Scribos s’est spécialisé dans les technologies de marquage anti-contrefaçon qui consistent à sécuriser le code imprimé de chaque produit, tout en ajoutant des preuves de vérifications physiques.
S’assurer en un coup d’œil, de l’authenticité d’une marchandise
Parmi les technologies principales de marquage, l’étiquette Holospot de Tesa Scribos confère à chaque article une identité qui lui est propre, comprenant des caractéristiques de sécurité tel qu’un code de sécurité individuel ou encore le logo de la marque. De la sorte, cette technologie permet de vérifier l’authenticité d’un produit à l’œil nu mais aussi de rendre possible le traçage des produits tout au long de la chaîne de distribution. Bien sûr, l’étiquette est compatible avec les produits estampillés code Mapp imprimé, une norme industrielle qui assure l’identification de chaque composant.
Des produits sous scellé
Autre technologie, le fournisseur a conçu une étiquette adhésive qui fait office de scellé de sécurité. Lequel a pour but de laisser une preuve d’ouverture irréversible dans le cas où la marchandise aurait été ouverte sans autorisation. De même, si les articles sont à nouveau scellés, une trace reste visible comme preuve d’ouverture. De quoi protéger les produits contre le vol, notamment lors des livraison, mais aussi leur réutilisation illégale sur le marché noir.
Le prix exorbitant de la contrefaçon
Les dommages dus à la contrefaçon représenteraient une perte annuelle de 9 milliards de dollars aux Etats-Unis selon la Federal Trade Commission. En Europe ce montant varierait entre 5 et 10 milliards d’euros, selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea). Ce qui revient à dire qu’une pièce détachée sur dix circulant sur le marché européen serait contrefaite !
Ségolène Kahn
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