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Sûreté et sécurité

Qui remportera le prix d’innovation pour sécuriser les frontières européennes contre les drones ?

L’agence européenne de garde-frontière Frontex a lancé un concours d’innovation pour cibler les meilleures technologies de lutte anti-drone. Pour l’heure, trois finalistes se disputent le prix.

Pour lutter contre l’utilisation frauduleuse de drone, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex a lancé un concours d’innovation. Il s’agit d’encourager les technologies de détection des objets volants à basse altitude. Récemment, l’organisme a annoncé les trois finalistes pour la phase d’essai opérationnel en Estonie. Les résultats devraient être annoncés en décembre. 

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Frontex souhaite sécuriser les frontières européennes contre la collecte de renseignements et la criminalité transfrontalières par drone. © Frontex

Sécuriser les frontières 

Il s’agit de renforcer la sécurité des frontières européennes contre les activités illicites par drone telles que la collecte de renseignements et la criminalité transfrontalières. Pour cela, Frontex a lancé cet appel à l’innovation basé sur la détection des engins volants tels que les drones, les parapentes et les petits avions qui tentent de s’infiltrer dans les frontières de l’UE. Il s’agit notamment d’inciter les leaders de l’industrie à développer des solutions technologiques capables de s’intégrer aux capacités opérationnelles de surveillance. 

Un prix de 950 000 euros

Au terme d’un processus d’évaluation rigoureux, les finalistes sont DAT CON d. o. o. (Slovénie), FLIR Systems AB (Teledyne FLIR, Suède) et Marduk Technologies (Estonie). Le prix total du concours s’élève à 950 000 euros. Il a attiré 21 propositions. 

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Les technologies anti-drone ont été testées en octobre dernier sur l’aérodrome de Ridali, dans le sud de l’Estonie. © Jason Blackeye

Des tests en Estonie

La phase d’essai finale s’est tenue en octobre dernier sur l’aérodrome de Ridali, dans le sud de l’Estonie. Un pays balte choisi pour la qualité des collaborations entre ses agences nationales et Frontex. Le concours bénéficie de la participation de l’Académie estonienne des sciences de la sécurité (EASS) et du Conseil de la police et des gardes-frontières (PPA). 

Simulation de menaces réelles

La phase d’essai consiste à tester en conditions réelles les différentes technologies sélectionnées dans des environnements simulant diverses menaces. Il s’agit d’évaluer l’efficacité, la résilience et la fiabilité des solutions proposées dans le monde réel. 

Ségolène Kahn

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