Aider les centres de télésurveillance et de vidéosurveillance à gagner en réactivité et en productivité : voici, les défis que relève Esi Group, une marque qui rassemble trois entités. A savoir Esi (European Systems Integration), Argos et ASP Link. « Nous sommes le seul acteur européen à disposer d’une solution intégrée de bout en bout, depuis la réception des alarmes jusqu’à la levée de doute vidéo en passant par la gestion du Back Office, le traitement des alarmes, la téléphonie et la cartographie qui permet de géolocaliser et suivre les pièces et autres biens en mouvement », fait valoir Claude-Philippe Neri, président directeur général d’Esi Group. Ce dernier se distingue aussi par l’interopérabilité de son offre avec plus de 400 protocoles de systèmes vidéo, d’alarmes ou de contrôle d’accès.
Basée au Cannet (Alpes Maritimes), cette PME a pour coeur de métier l’installation et l’édition de logiciels pour les centres opérationnels de télésurveillance et vidéosurveillance. Elle propose aussi une solution d’hébergement dans deux data centers redondants avec un service de Desaster Recovery. De quoi être présente sur toute la chaîne de valeur. L’entreprise a été cofondée en 1999 par Claude-Philippe Neri et Philippe Camilleri, le directeur général délégué. Elle compte parmi ses 450 références actives des télésurveilleurs comme Scutum, Securitas, Nexecur. Mais aussi des collectivités territoriales ainsi que le ministère de l’Intérieur. Sans oublier la SNCF qui a adopté sa solution pour télésurveiller ses biens, gares, tunnels et autres infrastructures.
Esi Group consacre 15% de son chiffre d’affaires en R&D
En 2015, le groupe Esi réalise environ 10 millions d’euros de chiffres d’affaires avec 80 collaborateurs en France et à l’international. La PME dispose de compétences techniques et commerciales mais aussi de développement. Esi Group consacre d’ailleurs 15% de son chiffre d’affaires à la R&D. Expoprotection 2016 sera d’ailleurs l’occasion de présenter plusieurs nouveautés dans les domaines de la gestion des alarmes, la supervision des centres locaux de surveillance. Sans oublier bien sûr la vidéosurveillance.
En témoigne la solution MVI destinée au cyberguarding et aux rondes virtuelles. Venant en complément des services de gardiennage humain, cette plate-forme optimise et automatise les contrôles vidéo, la gestion interactive de plans, le pilotage de robots, la détection de fausses alarmes et l’analyse vidéo. MVI se compose de différents modules. Parmi lesquels, F1 pour la réception d’alarmes, M1 pour la supervision des stations centrales de télésurveillance, P1 pour les plans interactifs et V1 pour la levée de doute vidéo. Point fort, les caméras communiquent de façon aléatoire avec le centre de Videosurveillance, ajoutant aux rondes physiques locales des rondes virtuelles. MV1 peut être associée à l’offre AVI, une solution d’analyse dédiée au cyberguarding et à la levée de doute. De quoi améliorer la productivité des opérateurs travaillant au PC central. Ces derniers peuvent ainsi avertir les agents locaux ou les patrouilles en cas de détection d’anomalies. Mieux encore, si ces derniers ne sont pas présents au niveau local, la station centrale pourra prendre en main les opérations.
Du côté de la gestion des alarmes, Esi Group présente notamment une version Client léger de sa suite M1 pour la supervision des centrales de télésurveillance ainsi qu’une solution de cartographie qui délivre des fonctionnalités de Tracking, Geofencing et Corridoring de véhicules ou de mobiles. En complément de ces solutions, Esi Group présentera son superviseur SoftNet Manager FKI qui gère plus de 300 protocoles constructeurs de système vidéo, d’alarmes ou de contrôle d’accès. Le logiciel supervise ainsi les télé-actions et la gestion en temps réel des événements détectés par les vidéo Sensor ou les détecteurs physiques.
Une offre pour pallier la disparition programmée du réseau RTC
L’entreprise aide aussi ses utilisateurs à se préparer à la disparition programmée d’ici 2020 du réseau RTC. Dans cette perspective, elle présente le Digiair, une nouvelle génération de communicateurs numériques. Ces derniers sont conçus pour se connecter en aval d’une centrale d’alarmes existantes au travers de sa ligne RTC locale et de transmettre ses alarmes sur GPRS via une connexion IP. Dans ce contexte de suppression programmée du RTC, de nombreux centres de télésurveillance ont prévu de passer en tout IP. Face à cette situation, Esi Group a prévu de les accompagner grâce au partenariat noué avec Vanderbilt, éditeur d’une solution de détection d’intrusions qui s’interfacera désormais avec le système vidéo de levée de doute et le frontal de réception des alarmes d’ESI. Ce partenariat contribue à faire émerger le premier système intégral entièrement compatible avec le protocole Internet (IP) à destination des centres de télésurveillance.
Commentez