L’assureur Axa a développé une offre pour ses entreprises adhérentes basée sur la technologie Wildfires de Kayrros. Cette entreprise spécialisée dans la collecte de données prédictives mesure le degré d’exposition des territoires aux feux de forêt.
Face au réchauffement climatique, les épisodes de sécheresse multiplient le risque de méga feux. Pour les anticiper, les technologies d’analyse géospatiale se démarquent pour cartographier et analyser les risques. À cet égard, l’assureur Axa a développé un partenariat avec la société d’intelligence environnementale Kayrros. Grâce à sa solution de modélisation Wildfire, ce service de prévention permet aux entreprises adhérentes d’Axa d’analyser leur vulnérabilité au risque feux de forêt
Un risque six fois plus élevé
Il faut dire que la menace s’intensifie chaque année. L’année dernière, ce sont 6 fois plus d’hectares de forêt qui ont brûlé en France, selon le système européen d’information sur les incendies de forêt (EFFIS).
Des données prédictives
Disponible sur Digital Commercial Platform d’Axa, ce service fournit des données prédictives. Il consiste à évaluer les profils de risque pour cartographier l’exposition des sites des entreprises face aux feux de forêt. En fonction des résultats, l’assureur accompagne les entreprises dans la mise en œuvre de mesures de gestion et de transfert des risques adaptées.
Imagerie satellitaire
Pour cela, l’assureur s’appuie sur la solution Wildfires de Kayrros qui modélise le risque incendie grâce à l’imagerie satellitaire et l’IA. Elle a pour but de surveiller en temps réel les feux sur un territoire et d’évaluer les dommages après un incendie. Constamment actualisée, elle génère une cartographie du degré d’exposition des sites aux feux de forêt.
20 facteurs de risque
Outre les données satellitaires, Wildfires utilise des données météorologiques ainsi que des indicateurs de l’activité humaine pour identifier les zones les plus vulnérables. Ainsi, Kayrros prend en compte une vingtaine de facteurs de risques ayant une influence sur le risque de feu. Il s’agit par exemple de la densité de la végétation, l’humidité du sol, l’élévation de la pente. Ou encore la proximité de zones urbaines, de routes et d’infrastructures.
Ségolène Kahn
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