Depuis son rachat par Thibault Deschamps et Timothée Payet-Gaspard en 2011, la société As de Pic a presque décuplé son chiffre d’affaires, passant de 180.000 euros à 1,4 million d’euros. Dans la foulée, la société tente de redorer l’image du métier de »dératiseur » en y injectant expertise technique, modernité et innovation. En effet, ses experts professionnels s’efforcent d’apporter des solutions durables en utilisant des techniques haut de gamme innovantes et adaptées à chaque situation. Aujourd’hui, c’est ce succès que les associés d’As de Pic se proposent de partager avec d’autres entrepreneurs. « Nous souhaitons transmettre notre savoir-faire à des entrepreneurs indépendants, désireux de reproduire un modèle qui a fait ses preuves », explique Julien Charpentier.
Un marché porteur
Cafés, restaurants, hôtels, commerces de bouche, bureaux, copropriétés, municipalités, institutions, industries agroalimentaires, particuliers… le marché de »l’hygiène 3D » est florissant ! En France, la lutte contre les nuisibles bénéficie d’une croissance continue de 5% par an depuis de nombreuses années. Le secteur réalise un chiffre d’affaires cumulé de 400 millions d’euros et emploie 6.000 professionnels. Cette croissance est soutenue par l’évolution de la réglementation en termes d’hygiène et par la hausse des températures estivales qui engendre l’apparition de nouveaux types de nuisibles (frelons asiatiques, chenilles processionnaires, etc.).
A terme, 6 nouvelles agences par an
En plus de l’agence historique basée à Paris, As de Pic avait déjà ouvert deux succursales (Île-de-France sud en 2014 et Bordeaux en 2015). La société s’apprête également à en ouvrir deux autres ce mois-ci (Île-de-France ouest et Paris rive gauche). Par conséquent, avant d’entamer son développement en franchise, le réseau s’est doté de 5 agences en propre. La société se veut ambitieuse puisqu’elle affiche l’objectif d’ouvrir 6 agences par an dans les 3 prochains années afin de construire un réseau d’une vingtaine d’agences fin 2019. En tous, 80 secteurs sont à pourvoir en France métropolitaine. Il faut savoir qu’un secteur type comprend 3.000 CHR (cafés, hôtels, restaurants) et un bassin de 500.000 habitants. De quoi nourrir l’ambition de devenir, à moyen terme, un acteur majeur au niveau national.
La société recherche des partenaires au profil technico-commercial. Les futurs franchisés doivent disposer d’un apport personnel de 20.000 euros pour un investissement global de 38.000 euros. D’une durée de 7 ans, le contrat de franchise inclut une formation de 3 semaines, et une assistance au démarrage. La redevance de fonctionnement s’élève à 6% du chiffre d’affaires et la redevance communication à 2%. Le chiffre d’affaires d’une agence franchisée après deux ans d’activité est estimé à 165.000 euros. Pour démarrer, un local n’est pas nécessaire. Un véhicule utilitaire aménagé aux couleurs de l’enseigne suffit.
Erick Haehnsen
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