Le fabricant Mapa a mis au point un gant de protection contre le risque chimique. Conçu en nitrile et PVC, il protège contre les produits chimiques agressifs de type acide sulfurique. Avoir sur Expoprotection 2022.
Le fabricant français Mapa dévoile un nouveau modèle de gant pour protéger les travailleurs qui manipulent des produits chimiques corrosifs. Pour prévenir le risque de blessures chimiques (brûlures, abrasions, irritations), ce gant de protection baptisé Ultranitril 410 bénéficie de matériaux capables de résister aux expositions chimiques les plus agressives. Cette innovation sera présentée en avant-première sur le salon Expoprotection qui se tient du 15 au 17 novembre à la Porte de Versailles à Paris.
Un gant en PVC et nitrile
Ce nouveau modèle bénéficie de la technologie Topchem présentant des performances de protection face aux acides les plus corrosifs. Il s’agit d’une formulation résistante aux produits chimiques agressifs, combinant des matériaux PVC au nitrile.
Des tests de dégradation obligatoire
Il faut savoir qu’en matière de réglementation, la dernière exigence introduite par la norme EN ISO 374-1:2016 oblige les fabricants de gants chimiques à procéder à des tests de dégradation. Il s’agit de tester l’altération des propriétés physiques du gant après exposition aux produits chimiques.
Tester la résistance chimique du gant
Les changements constatés comprennent le gonflement, le durcissement, les fissures et autres changements d’apparence. C’est un élément supplémentaire important à prendre en compte lors de l’évaluation des propriétés de résistance chimique des gants car il permet de déterminer le comportement des matériaux au contact des produits chimiques.
Une résistance élevée
Conformément à cette réglementation, le gant Ultranitril 410 a fait l’objet de tests qui ont permis de valider sa résistance à la perforation après un contact continu avec l’acide sulfurique (96%). Après une heure d’exposition, la dégradation s’est avérée faible. Enfin, le gant assure également une protection contre les coupures de niveau C ISO.
Ségolène Kahn
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