Cette commune de l’Essonne (91) a fait appel à la start-up XXII pour intégrer l’intelligence artificielle dans son VMS. De quoi optimiser ses fonctionnalités de vidéosurveillance comme la détection intrusion ou le non-respect des sens interdits.
Sécurisation des biens et des personnes, lutte contre l’insécurité, fluidification des flux de déplacements… À l’instar des Smart & Safe Cities, la ville de Massy (Essonne) injecte des applications d’analyse vidéo en temps réel dans son système de vidéosurveillance (VMS). Une initiative qui entre dans le cadre de ses activités de sécurisation de l’espace public et de maintien de l’ordre sur l’ensemble du territoire. Pour cela, la commune francilienne a fait appel à la start-up XXII spécialisée dans les Deep Tech.
Un parc de 208 caméras
Il faut dire que pour protéger ses 50 000 riverains, la commune essonnienne dispose d’un parc conséquent de 208 caméras de vidéosurveillance, pilotées par six opérateurs de vidéoprotection chargés d’optimiser le travail de ses 22 agents municipaux. Avec un tel parc, le nombre de scénarios à analyser augmente et se diversifie, allant des dépôts sauvages au stationnement gênant, sans compter les intrusions. Ce qui ne fait que complexifier la tâche des opérateurs. D’où la décision de la commune de faire recours à une technologie d’analyse vidéo basée sur l’intelligence artificielle.
De nombreuses applications paramétrables
Adoptée depuis juin 2021, cette technologie de détection des incidents permet aux opérateurs de traiter plus efficacement les événements et de faire remonter les alertes dans le VMS avec plus de fiabilité. De fait, XXII a peaufiné des compétences sur mesure pour la ville de Massy. Outre la détection intrusion, les caméras sont désormais équipées d’une technologie de détection de dépôts sauvages. Ce qui permet d’alerter lorsqu’un véhicule stationne sur un emplacement pour y déposer des déchets. Enfin, l’analyse vidéo permet désormais d’optimiser la gestion des sens interdits. De quoi prévenir les risques d’accident en détectant et classifiant les véhicules récalcitrants.
Ségolène Kahn
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