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Cet établissement de santé mentale a déployé, en partenariat avec Qualisocial, une vaste campagne de sensibilisation à la violence morale. Les victimes pourront notamment contacter un numéro vert pour alerter les services RH.
Pour prévenir les risques psychosociaux (RPS) de ses employés, l’établissement public de santé mentale Epsylan en Loire-Atlantique vient d’entamer une vaste campagne de sensibilisation contre les discriminations au travail. Pour cela, l’établissement a fait appel à Qualisocial, un spécialiste des RPS. Les deux partenaires vont mettre en place un dispositif de signalement concernant le harcèlement moral, sexuel ou le sexisme ordinaire.
Basé en Loire-Atlantique, cet établissement de santé mentale vient d’entamer une vaste campagne pour lutter contre les violences morales au travail. © Epsylan
Une démarche en faveur de l’égalité professionnelle
« La mise en place d’un dispositif de signalement au harcèlement s’inscrit dans la dynamique d’un fort engagement en faveur de l’égalité professionnelle au sein d’Epsylan… L’objectif étant de prévenir et traiter les discriminations, les actes de violences, de harcèlement moral ou sexuel ainsi que les agissements sexistes dans un cadre neutre, de confiance, impartial et indépendant. Afin de prendre réellement acte et sécuriser ses processus, Epsylan participe ainsi à la prise en compte des faits subis par ses agents et assure leur protection et son soutien actif », indique Emie Corbard, responsable RH chez Epsylan.
Un numéro vert anonyme
Dans ce cadre, Qualisocial va fournir un encadrement disponible à toute heure : victimes et témoins d’une situation discriminante pourront s’exprimer via un numéro vert anonyme ainsi qu’à travers un pré-formulaire de signalement en ligne. Ces deux dispositifs donnent accès à un réseau de psychologues et experts de la violence au travail.
Des experts pour accompagner les victimes
Ces experts vont ensuite analyser la situation et rediriger leur interlocuteur vers un professionnel en fonction de la problématique (psychologue, assistant social, spécialiste de soins de santé). De plus, ils peuvent également aider à réaliser une procédure de signalement en cas de réel problème afin d’alerter au plus vite le service des ressources humaines.
Une campagne de communication
Par ailleurs, les deux partenaires ont développé une campagne de communication autour des thématiques d’agressions sexuelles, d’agissements sexistes et de sexisme ordinaire ainsi que de harcèlement moral et sexuel. À travers des dépliants, e-mails et affiches, la campagne a pour but de dénoncer les comportements discriminants au quotidien. Pour cela, la campagne reprend sur ses affiches des phrases d’apparences anodines mais qui, en réalité, cachent un comportement discriminant.
Des phrases impactantes
« L’objectif de ces affiches n’est pas de choquer ou de polémiquer. C’est pourquoi, avec la graphiste, nous avons choisi d’être dans le symbolique plutôt que le figuratif. Nous les avons élaborées à partir de mises en situation réelles, vécues et rapportées par des collaborateurs ou collaboratrices afin de coller au plus près de leur réalité. Nous avons choisi des phrases couramment entendues dans le monde du travail. Elles sont choquantes mais tellement intégrées qu’on les laisse passer », précise Amandine Jouan, cheffe de projet senior Qualisocial.
Ségolène Kahn
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