Une étude de l’éditeur Horoquartz interroge les répercussions de la crise sanitaire sur 117 entreprises en matière de sûreté et de sécurité.
Chômage, télétravail, fermeture de sites, protocoles sanitaires… la crise du Covid-19 a profondément impacté les entreprises et favorisé l’apparition de nouveaux risques. Pour s’en faire une idée plus précise, l’éditeur de logiciels Horoquartz a mené une étude auprès de 117 décideurs de sa clientèle. Publiée récemment dans un livre blanc, cette enquête se penche en particulier sur les conséquences de la cirse sanitaire en matière de sécurité des entreprises.
Des bouleversements organisationnels
Réalisé à la fin du second trimestre 2021, le sondage interroge les perspectives et les priorités à venir de sa clientèle. L’enquête interroge notamment le ressenti des responsables sécurité. Elle mesure également la sensibilité des différents acteurs, dirigeants ou salariés, aux problèmes de sécurité soulevés par la crise sanitaire. Il faut dire que la crise sanitaire a profondément bouleversé l’organisation des entreprises. « Ces modifications dans l’organisation du quotidien ont eu des conséquences très fortes sur les flux de personnel et de visiteurs, sur les plages horaires d’accès aux sites, sur la présence humaine dans certains locaux. Les protocoles sanitaires ont créé de nouvelles obligations. Les services de sécurité eux-mêmes ont été concernés par des problèmes d’absentéisme, de télétravail et d’accès aux sites », constate Thierry Bobineau, directeur marketing d’Horoquartz.
L’apparition de nouveaux risques
En conséquence, si une majorité de sondés apprécie l’efficacité de leur système de sécurité, pour près d’un répondant sur deux, cette situation a néanmoins provoqué une augmentation des menaces et l’apparition de nouveaux risques. « Les locaux inoccupés pendant les confinements, l’augmentation du stress dû à la situation sanitaire, l’accueil des visiteurs sont les préoccupations les plus souvent rapportées », précise Thierry Bobineau. De fait, l’étude note que cette situation a mis en évidence « certaines limites dans les équipements ». Ainsi a-t-elle incité certaines entreprises à consolider leur système de vidéosurveillance et leur contrôle d’accès là où, auparavant, ces entrées demeuraient en libre accès.
Ségolène Kahn
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